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Citations sur Le nettoyage ethnique de la Palestine (106)

La géographie humaine de l’ensemble de la Palestine a été transformée de force. Le caractère arabe des villes a été effacé par la destruction de zones étendues, comme le vaste parc de Jaffa et des centres communautaires à Jérusalem. Ce qui motivait cette transformation, c’est le désir d’effacer l’histoire et la culture d’une nation et de la remplacer par une version fabriquée de l’histoire d’une autre, dont toute trace de la population indigène était élidée
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Enfin cet ouvrage n’est expressément dédicacé à personne, mais je l’ai écrit d’abord et avant tout pour les Palestiniens victime du nettoyage ethnique de 1948. Beaucoup sont des amis et camarades, beaucoup d’autres sont pour moi des anonymes, mais, depuis que j’ai eu connaissance de la Nakba, je n’ai cessé de porter avec moi leur souffrance, leur perte et leurs espoirs. Ce n’est que quand ils reviendront que je sentirai enfin clos, comme nous le souhaitons tous, le chapitre de la catastrophe, ce qui nous permettra à tous de vivre dans la paix et l’harmonie en Palestin
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Une fois la décision prise, il a fallu six mois pour l’appliquer. Quand tout a été fini, près de 800 000 personnes – plus de la moitié de la population indigène de Palestine – avaient été déracinées, 531 villages détruits, 11 quartiers vidés de leurs habitants. Le plan décidé le 10 mars 1948 et surtout mis en œuvre systématique au cours des mois suivants ont été un cas clair et net de ce »nettoyage ethnique » que le droit international actuel considère comme un crime contre l’humanité.
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La création de l’Etat d’Israël est indélébilement lié à la destruction de la Palestine rurale et urbaine « inévitable produit de la volonté idéologique du sionisme d’avoir une population exclusivement juive en Palestine et une réaction à la situation sur le terrain après la décision du cabinet britannique de mettre fin au Mandat
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Cela doit à présent être clair : le mythe fondateur israélien voulant que les palestiniens aient fui volontairement au moment où la guerre a commencé - en réponse à un appel des dirigeants arabes leur demandant de dégager le terrain pour les armées d'invasion - ne tient pas la route. C'est une pure fabrication de prétendre qu'il y a eu des tentatives juives pour persuader les palestiniens de rester, comme l'affirment encore aujourd'hui les manuels scolaires israéliens.
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En exploitant essentiellement les archives militaires de [la colonie juive en Palestine], les nouveaux historiens [de la colonie] ont réussi à montrer combien était fausse et absurde la thèse sioniste des « Palestiniens partis d'eux-mêmes ». Ils ont pu confirmer quantité de cas d'expulsion massive de villages et de villes, et révéler que les forces juives avaient commis un nombre considérable d'atrocités, dont des massacres. (p. 13)
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Autrement dit, je veux plaider pour une refondation de la recherche historique et du débat sur 1948 : le paradigme du nettoyage ethnique doit remplacer celui de la guerre
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Les sources palestiniennes montrent clairement que, plusieurs mois avant l’entrée des troupes arabes en Palestine et à une époque où les Britanniques étaient encore responsables du maintien de l’ordre dans le pays – donc avant le 15 mai – les forces juives avaient déjà réussi à expulser par la violence près de 250 000 palestiniens
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La conférence de Lausanne, [en 1949], fondée sur la résolution 194 des Nations unies, s'est concentrée sur un appel au droit au retour des réfugiés. Pour l'organisme de médiation de l'ONU, la Commission de conciliation sur la Palestine (CCP), la paix reposait sur le retour inconditionnel des réfugiés palestiniens, et sur une solution à deux Etats qui divisait le pays à égalité entre les deux camps et internationalisait Jérusalem. Toutes les parties intéressées acceptaient cette approche globale : les Etats-Unis, l'ONU, le monde arabe, les Palestiniens et le ministre des Affaires étrangères de [la colonie juive], Moshe Sharett. Mais l'entreprise a été délibérément torpillée par le Premier ministre [colon], David Ben Gourion, et par le roi Abdallah de Jordanie, qui avaient décidé de se partager entre eux ce qui restait de la Palestine. (p.303-304)
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Pour les Palestiniens, outre le traumatisme, la frustration la plus profonde a été de voir constamment depuis 1948, le comportement criminel de ces hommes si radicalement nié et la souffrance palestinienne si totalement ignorée.
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