AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,56

sur 79 notes
5
0 avis
4
7 avis
3
6 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Faute d'avoir trouvé un mari dans les temps, une trentenaire juive new-yorkaise planifie son suicide. Deux niveaux de lecture, je dirais : soit on le considère comme un roman léger et drôle - il est plein de situations cocasses et de “punchlines” qui font sourire. Soit on est atterré devant cette femme, victime des préjugés de sa famille et des injonctions sociales. On a envie de secouer l'héroïne : son obsession de trouver un mari, sa certitude de l'échec dû à son grand nez et à ses kilos en trop... tout cela nous rappelle qu'en 2021 comme au siècle dernier (le livre date de 1972), les femmes ne sont pas sorties des ronces.
Traduit avec fluidité par Renée Rosenthal.
LC thématique d'août 2021 : ''Un nom de ville dans le titre''
Challenge USA : un livre, un État (New-York)
Commenter  J’apprécie          50
Roman sympathique, distrayant, sans plus. le livre date des années 70, mais se lit encore très bien aujourd'hui! A lire si vous avez envie de quelque chose de léger (malgré le thème) et amusant.
Commenter  J’apprécie          40
Sheila Levine, trentenaire célibataire, est issue d'une famille juive new-yorkaise où le mot d'ordre est « trouve un mari à la Fac après ce sera plus dur ». Évidemment à 30 ans elle n'est toujours pas mariée et le but unique de sa vie est de trouver le mari juif qui rendra sa mère heureuse. Mais pour cela il faut être un peu plus mince, moins frisée, avoir le nez plus fin…
Lien : http://lectricesandthecity.2..
Commenter  J’apprécie          40
Résumé :

'Vu l'explosion démographique, vous en connaissez un, vous, de moyen plus écolo que de s'éliminer soi-même ? Vous imaginez un peu ce que ça demande comme préparatifs, une mort ? Encore plus qu'un mariage ! Après tout, c'est pour l'éternité.' Voilà la plus longue lettre de suicide jamais écrite. Après une enfance au sein d'une famille juive dont la devise est 'trouve un mari à la fac, après ce sera plus dur', après des études à l'université de Syracuse puis à la New York University, Sheila Levine va se retrouver instit, comme sa mère le lui avait toujours recommandé, mais, à son plus grand désespoir, sans mari. Elle décide donc de se suicider un 4 juillet, histoire que la fête batte son plein.

'Salut, tu es qui ?
- Sheila Levine, une des filles qui habitent ici.
- Ouais, c'est bien ce que je pensais. Tu t'es occupée des poubelles toute la soirée.
- Et toi ? Je parie que ton nom commence par un N.
- Comment t'as deviné ? C'est vrai, je m'appelle Norman, Norman Berkowitz. Comment t'as deviné ?
- Je m'en suis doutée.
- Arrête, dis-moi ?
- Un petit oiseau me l'a dit.
- Non, vraiment, dis-moi.
- C'est sur la boucle de ta ceinture.
- [... ]




Maman, je vais suivre ce régime

- T'es sûre de manger suffisamment ?"

Oui maman, je suis sûre que je mange suffisamment, je suis sûre que je mange plus que suffisamment. Pendant mon existence, j'ai mangé suffisamment pour nourrir toute la ville de Trenton, New-Jersey, Maman. Si tu mettais tous les Chinois du monde en rang par quatre, ils auraient pas mangé autant que moi au buffet de ma dernière Barmitzvah. Si j'arrêtais de manger l'espace d'une journée seulement on pourrrait nourrir tous les gens qui meurent de faim en Inde. Et tu me demandes si je mange suffisamment ? Pourquoi c'est maintenant que tu poses cette question maman ? T'aurais dû la poser quand j'étais bébé et que tu me gavais sans arrêt. Quand j'étais bébé tu pleurais si je mangeais pas (...)

(...) Mes huit kilos en trop je les ai perdu au moins sept fois dans ma vie. ça fait plus de cinquante kilos. Mais ils reviennent toujours. Il reviennent toujours parce que j'attends des applaudissements, à chaque fois que je mange



Mon avis :

Je suis mitigée : Il y a beaucoup d'humour dans ce livre. On retrouve parfois cette manière de penser instinctive te très humaine, mais à la longue on s'ennuie : on attend une seule chose le jour de son suicide.
Commenter  J’apprécie          10
Elle a la tête pleine de rêves , elle voudrait être Doris Day, surtout pas être prof ou secrétaire, elle est un peu ronde et collectionne les régimes, pas super canon, juste pour faire plaisir à sa mère-juive qui la saoule avec ça elle voudrait qu'un homme lui mette la bague au doigt et lui fasse une flopée de gamins, elle a 28 ans, elle vit à New-York , entre soirées et sorties elle galère ou fait des rencontres sexuelles farfelues ...
Léger, marrant, une "Bridget Jones" avant l'heure ( enfin ... j'imagine , car je n'ai ni lu le Journal de B. Jones ni vu son adaptation ciné, mais bon... on nous en a tant rebattu les oreilles que j'en ai entendu parler ... ), une ambiance un peu façon "Sex In The City" , vite lu, sans conséquence ...
Bref Sheila Levine est morte et Vit à New-York ,
écrit en 1972 par Gail Parent , est le bouquin typique des aprem-estivales-bullage-pouffette dans le jardin ou sur la plage :-)

( ... la suite est à lire ici : http://blabliblo.canalblog.com/archives/2009/07/10/14358681.html )
Lien : http://blabliblo.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          10
Sheila Levine, trente ans, célibataire, juive new-yorkaise, a décidé de se suicider, fatiguée d'avoir passé les dix précédentes années de sa vie à essayer de se marier. Comme elle regrette de ne pas avoir suivi le conseil de sa mère qui lui enjoignait de se trouver un mari avant la fin de ses études à l'université ! Mais non, Sheila a préféré prendre son temps, elle a fait la difficile et elle se retrouve à trente ans, sans bague au doigt mais avec ses kilos en trop, enseignante alors qu'elle rêvait de travailler dans le show business, découragée et pas décidée à vivre seule plus longtemps. Mais si elle a ratée sa vie, elle ne ratera pas sa sortie : Elle a choisi la date, le prochain 4 juillet, a réservé un emplacement au cimetière, sélectionné une pierre tombale, contacté le rabbin qui prononcera la prière.

J'ai commencé ce livre avec un peu de scepticisme à la lecture des premières pages. Je ne m'attendais pas à cet univers de chick lit et je n'étais pas sûre de capter tout l'humour juif new-yorkais des années 1970 qui s'y exprimait. Et puis cette impression n'a pas duré, la chick lit s'est transformée en une fable caustique et féministe, j'ai souri et ri aux mésaventures de Sheila, à ses tentatives de se libérer de l'attention envahissante de ses parents, à ses envies d'indépendance, à ses rêves du Prince Charmant qui ne vient pas ou même qui n'existe pas ! En fait, ce qui manque à Sheila, c'est un vrai projet, un challenge à relever, qui lui redonne confiance en ses possibilités et la préparation de sa disparition programmée lui apporte un élan insoupçonné.

Cette lecture a été une éclaircie bienvenue pendant le confinement, malgré les funèbres plans de son héroïne. Comme l'humour est toujours présent, aucun risque de sombrer dans la morosité !
Lien : https://ruedesiam.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (173) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20253 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}