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Citations sur Paris aux cent villages N° 67 Montmartre (5)

Puvis de Chavannes sera l’un des pères que Suzanne Valadon attribuera à son fils et, pour Heuzé, familier de la famille, c’était le bon : « Pour moi, Utrillo est le fils de Puvis de Chavanes, voici pourquoi : nous étions à table, Suzanne, Utter, Utrillo qui n’avait pas encore vingt ans et moi. Tout à coup Utter irrité par les mauvaises manières d’Utrillo qui se tenait très mal, en fit le reproche à Suzanne. Celle-ci se fâcha : « Tu es bien mal placé pour donner des leçons de politesse et de maintien, après tout tu n’es que le fils d’un plombier, mais Maurice, lui, est le fils de Puvis de Chavannes ».
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Arrivé à Paris en 1897, avec à la main une petite valise contenant des carnets de croquis et un peu de linge, ne parlant pas un mot de français et ne faisant tinter que quelques pièces dans sa poche, Van Dongen fut peut-être le plus pauvre parmi les plus pauvres des peintres de Montmartre. Il pratiqua tous les petits métiers pour essayer de « s’en tirer », se laissait pousser la barbe pour éviter les frais de rasage et ne pouvant louer qu’une minable masure dans le maquis qu’après plusieurs mois de travail. Dans ce palais, le toit était percé et il fallait que le peintre ouvrit un parapluie par temps d’orage pour ne pas être trempé.
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Les fantômes n’aiment pas le béton, ni les interphones de parking. Avis aux touristes. Il ne faut donc plus chercher d’ombres dans les coursives du « bateau lavoir » nouvelle version : elles se sont envolées en fumées lors de l’incendie (mystérieux) de 1972. Aujourd’hui, le nom demeure et les artistes heureux élus choisis par la ville de Paris et l’Etat, travaillent à nouveau place Emile –Goudeau, dans la clarté et le confort. Ne soyons pas misérabilistes et réjouissons-nous en : les artistes du premier « bateau lavoir » ont laissé tant d’œuvres et manifestes, témoins irréfutables de leur apport à l’art du XXe siècle, qu’il n’était pas besoin, pour sauvegarder leur mémoire, de quelques murs lépreux.
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Ecoutons Dorgelès dans Montmartre mon pays. : « Comme salon, nous avions la rue où nous traînions les quatre fauteuils pour discourir en plein air, de la médiocrité des hommes célèbres, de l’inutilité du sujet dans le roman, de la malfaisance de la rime dans les vers et de la représentation intégrale des objets qui déjà tourmentait les premiers cubistes.
Nous étions tous et sans la moindre affectation –anarchistes, aristocrates, anticléricaux, fermement croyants et principalement anti-tout, ce qui est, pour le jeune âge la seule opinion convenable….
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Le peintre a beaucoup plus de liberté que l’écrivain vis-à-vis de la société. « … Tandis que nous, on vend la peinture souvent longtemps après qu’elle a été faite. Les réactions de la société dans laquelle on a vécu au moment de la création n’ont alors guère d’importance ». (Lorjou)
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