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Irlande du nord, Belfast.
Tom est photographe, marié à Lorna. Ils ont deux enfants, Luke et Lilly. Luke est étudiant en Angleterre, à Sunderland.
On approche Noël. La neige a bloqué routes et aéroports. Luke est malade et seul et n'arrive pas à rentrer à la maison. le père va chercher son fils en voiture.
Un voyage au coeur de l'hiver, un voyage au coeur de la vie, de sa propre vie,
Dans ma profession , beaucoup de photos de mariage, de fêtes de famille ou d'autres occasions festives, que des beaux couples heureux, des visages souriants figés sur l'image. Des photos qui promettent le bonheur éternel, même en cas de tragédie…..
Luke , « …je ne l'ai pas étreint, car on y va jamais aussi loin »….
La photo en noir et blanc avec ma mère, père absent….
« Ce sera le premier Noël donc ce ne sera pas facile…. »???…
Et dans le fond la voix persistante de Daniel…Daniel ? « M'as-tu jamais dit que tu m'aimais ? ». Il apparaît, il disparaît, il est partout…

Le titre de la v.o. est «  Travelling to a strange land », strange traduit en français par « inconnu » ici n'est pas exacte. le passage dans le livre « I'm travelling in a strange land. The world outside the car is snowbound, utterly changed – so much snow that everywhere looks deeply buried. » correspond au voyage de Tom dans un pays sous la neige où tout a été enseveli. L'image de cette vue sans repères , étrange, se double d'une autre, nouvelle, visuelle uniquement à travers le rêve de l'imagination, impossible à décrire avec les mots. Cette nouvelle image d'un monde étrange est son monde intérieur qui se déroule à travers ce voyage blanc. Il peine à l'atteindre car ses sens sont figés, congelés. Et Daniel ? Fait-il part de ce monde intérieur ou est-il enfermé à l'extérieur ? La neige a tout recouvert, mais lui il n'est plus sûr s'il peut continuer à LE tenir recouvert . Il a peur de ne pas avoir assez de force intérieur pour continuer à LE maintenir caché et peur de LE révéler malgré lui, au mauvais moment à sa femme. Il aimerait tellement être enseveli lui-même sous cette neige et tout oublier…..ou au contraire ne vaudrait-il pas mieux pour lui d'ensevelir ses erreurs, ses regrets et tout ce qui est nocif en lui auquel il a laissé libre cours ?


Un livre qui semble simple comme histoire, psychologiquement complexe, dont la trame se dévoile très lentement. David Park arrive à coucher sur papier des sensations qu'on éprouve naturellement mais restent dans l'inconscient . Et même si on en prend conscience, on ne les prend que rarement en considération bien qu'elles sont des facteurs déterminants de nos humeurs, nos états d'âme, des conditions psychiques malheureusement non éphémères.

Waouh ! Un texte poignant , très dense mais très explicite, d'une prose cristalline et précise sur les relations familiales complexes, la mémoire, les regrets et l'amour. Un auteur irlandais découvert encore une fois grâce à Laurence ( @diablotin0), merci.
J'ai adoré !


« Things are more complicated than choosing between what I think is right and what I don't know is wrong. »
Les choses sont plus compliquées que choisir entre ce que je pense que c'est juste et ce que je ne sais pas que c'est mal.
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Alors qu'une tempête de neige cloue les avions au sol dans tout le Royaume-Uni, Tom abandonne son épouse et sa fille aux préparatifs des toutes proches fêtes de Noël pour aller chercher son fils Luke, coincé avec la grippe dans son logement d'étudiant à Sunderland, dans le nord de l'Angleterre. Parti en voiture de Belfast, il prend le ferry vers l'Ecosse, puis à nouveau la route pour quelque trois cents kilomètres jusqu'à sa destination située sur la côte opposée, près de Newcastle.


L'enneigement des voies de circulation complique considérablement le périple, et même s'il progresse très lentement, il faut au conducteur toute sa vigilance pour faire face aux embûches qui jalonnent son trajet. Après plusieurs faux départs en raison d'une côte d'abord infranchissable, c'est avec une certaine inquiétude, partagée par l'épouse restée à domicile et dont les réguliers appels téléphoniques semblent bientôt l'unique lien avec la vie et la normalité, que l'on se retrouve seul avec Tom, à ne compter que sur soi-même pour affronter l'hostilité blanche dans laquelle le monde, déréglé par le réchauffement climatique, semble avoir sombré.


Pourtant, tandis que la réalité extérieure paraît s'être dissoute dans une nébuleuse de blancheur impalpable, c'est insensiblement à une toute autre confrontation, intérieure celle-là, que Tom se retrouve exposé. Sur l'écran immaculé et uniformisé du paysage, viennent s'imprimer des images invasives, irrépressible résurgence d'une douleur mal enfouie liée à un drame récent qui se dévoile par bribes au lecteur. Et, dans une narration d'une confondante sobriété, en une succession de flashes dont la rémanence fait écho à l'éternité que le métier de photographe de Tom insuffle à chacun des instants qu'il capture dans ses clichés, se révèle cette fois la poignante désolation du paysage intérieur d'un père, meurtri par l'impuissance, le regret et la culpabilité, qui cherche désespérément la force de tenir le cap, de donner le change aux siens et de passer un Noël aussi normal que possible.


Périple aventureux dans un environnement rendu méconnaissable par les conditions climatiques, le voyage en territoire inconnu est aussi celui de ceux, qui, fils à la dérive ou père incapable de trouver l'absolution et la paix, se perdent et avancent à tâtons dans leur vie, sans rien ni personne pour les guider. Un texte magnifique, d'une parfaite exactitude psychologique, et d'autant plus poignant qu'il contient l'émotion en un délicat jeu d'équilibre entre l'ombre et la lumière, la douleur et l'espoir. Parce que, même après la pire des épreuves, quand plus rien ne paraît plus ressembler à rien, il faut trouver le moyen de vivre, et que ce chemin se trouve seul, sans que l'on puisse prédire par quoi il faudra en passer.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Il y a les voyages de notre corps
et ceux de notre âme
Comme la musique a le pouvoir de mener à des lieux insoupçonnés, notre esprit peut s'échapper à la vue de la neige immaculée
Et des images mentales surgir
Celles d'êtres aimés
Vivants comme disparus
Celles de nos culpabilités, de nos regrets. de ce qu'on aurait dû faire et qu'on na pas pas fait. de ce qu'on pense qu'il faudrait avouer et pourtant qu'on avouera pas.
C'est ainsi.
David Park l'a bien compris qui nous raconte le voyage terrible et émouvant d'un père qui n'a pas su faire, et qui ne peut se le pardonner.
« en repensant à la femme à l'école, dans le local sous l'escalier, nous expliquant qu'il suffisait de gagner une fois, je me dis qu'il suffit aussi d'une fois pour tout perdre. »
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J'ai beaucoup aimé ce voyage. Je me suis assise à coté de cet homme et je l'ai écouté. Il m'a profondément émue par son désarroi, son sentiment de culpabilité, sa volonté de rédemption, son désir de sauver sa famille qui est passée récemment par une épreuve dont je ne vous livrerai pas le détail.

Tom part seul au volant. le pays est bloqué par la neige, les aéroports fermés, et il est impossible d'abandonner son fils malade dans son université pour les vacances de Noël. Alors , malgré les routes enneigées, la tempête qui menace, les conseils de prudence des autorités, il part pour un long périple de Belfast à Sunderland.
La musique l'accompagne, parfois recouverte par la voix de Daniel, qui résonne dans sa tête, a moins qu'il ne soit venu un instant s'asseoir à coté de lui.
Dans cette solitude amplifiée par la blancheur monotone du paysage, et le peu de trafic sur la route, Tom revoit des moments clés de sa vie, et peu à peu on comprend quel est ce drame qui a secoué cette famille.
Le voyage de Tom est autant dans ce paysage d'hiver, vers son fils malade, qu'intérieur. Il se révèle peu à peu, au lecteur, un homme faillible, qui a fait ce qu'il a pu, et qui a échoué à éviter le pire. Il n'en est que plus attachant. Ce récit m'a emportée, envoûtée, aidé en cela par l'écriture si belle de l'auteur.
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Montez en voiture, démarrez le moteur pour dégivrer le pare-brise, mettez le chauffage à fond et puis lancez cette chanson : https://www.youtube.com/watch?v=lpcsThJEgWM. Vous êtes prêts pour ce road trip sous la neige, seul avec vos pensées et celles du narrateur… Il fait vraiment très froid, les routes sont gelées à tel point qu'à chaque montée vous craignez de redescendre en glissant. La neige n'arrête pas de tomber, le brouillard et la tempête font rage qui empêchent les avions de décoller, glacent et embrouillent les pensées noires du narrateur qui se trouve seul face à elles dans ce blanc immaculé. Photographie en noir et blanc d'un esprit errant.


Le narrateur est photographe. Et pendant qu'il brave les éléments pour aller chercher son fils coincé chez lui avec la grippe trois jours avant Noël, ce sont les clichés de sa propre vie qui défilent. Sa femme restée avec leur petite dernière à la maison, préparant Noël en faisant griller les marshmallow dans la cheminée ; son fils à qui il n'arrive pas à dire qu'il l'aime… Et puis le fantôme de cet autre fils, arraché, à qui la culpabilité ressentie par le père fait exprimer beaucoup de reproches. « Je ne sais pas ce que nous allons faire à propos de Daniel. Fait-il partie de notre monde intérieur ou est-il enfermé dehors ? »


« Continuez sur l'A75. Au rond-point, prenez la deuxième sortie. » Daniel, en train de lui reprocher de ne jamais lui avoir dit qu'il l'aimait. Daniel, mutique, dont il n'a pas réussi à percer la carapace. Daniel, en colère et jaloux de la relation de ses parents avec celui qui reste, et celle qui l'a remplacé. Quand et comment ont commencé ses problèmes ? Des clichés fantômes, plus vrais que nature. Et sa voix qui dit les maux qui tuent, sa façon de disparaître tout de suite après, comme l'instant meurt après la photo. Comme chaque instant, quand on y pense. L'un après l'autre, ils s'égrènent, se fixent, disparaissent. Et jamais ne reviennent.


« Tu racontes des conneries, lui dis-je encore une fois, même s'il n'est plus là, et sans me rendre compte que je crie. Des conneries. Et je frappe le volant avec mes paumes puis sursaute quand j'appuie par mégarde sur le klaxon. »


David Park nous offre le récit d'un homme qui, en allant chercher son deuxième fils fils, part à la rencontre du premier. « Le monde à l'extérieur de ma voiture est couvert de neige, complètement transformé - tant de neige que tout paraît enseveli » Comme la vie à l'intérieur du narrateur, recouverte d'un glaçage de culpabilité, de peine et de colère, dont il sait devoir sortir mais sans savoir comment. Mais cette année il a promis d'essayer encore plus fort de passer un joyeux Noël « avec l'espoir que, même dans l'obscurité hivernale, ces quelques jours les conduiront peut-être dans un endroit où ils pourront retrouver la joie. »


Alors voilà ce que nous allons faire avec lui : continuer d'avancer, de petite lumière en petite joie jusqu'à ce que, peut-être, la tempête arrête de faire rage dans son coeur, et que le brouillard s'apaise dans sa tête. En attendant, voici un beau voyage dans ses nuits blanches. Merci Bookycooky pour la découverte !
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Voilà un voyage d'Irlande du Nord à Sunderland en Angleterre que je n'oublierai pas. Je ne l'ai pas fait seule ce voyage mais avec Tom qui va chercher, pour fêter Noël en famille, son fils Luke qui est seul et malade dans son appartement étudiant.
Ce voyage est l'occasion rêvée pour Tom de penser à Daniel, son autre fils. Il nous fait partager son introspection, entrecoupée par le présent et la voix de la jeune femme, sortie du GPS, qui lui indique la route pour rejoindre son fils Luke.
Nous reprenons alors contact avec le paysage enneigé et les appels de sa femme Lorna ou encore avec les appels téléphoniques brefs qu'il passe à Luke pour s'assurer de sa santé et l'avertir de son avancée.
Ce voyage n'est pas paisible, les souvenirs sont douloureux et parasitent le trajet. " J'ouvre une fois encore la vitre de la voiture et je laisse le monde me souffler au visage, pour tenter d'éteindre la brûlure de la honte et de la colère."
Ce que ressent Tom, nous leur ressentons, ce qu'il voit, nous le voyons car David Park, l'auteur, décrit avec brio tout le cheminement physique et moral de Tom à qui on s'attache dès les premières pages.
Cet attachement ne fait que grandir au fil du roman.
Oui, Tom, je suis vraiment séduite par votre belle âme et aucune honte ne doit venir l'entâcher !...
Sans la masse critique, je serais sans doute passée à côté de ce voyage en territoire inconnu. Je remercie donc encore plus fortement Babelio et les éditions de la Table Ronde qui m'ont permis de faire ce voyage que je n'oublierai pas. C'est un véritable coup de coeur.
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David Park signe un roman magnétique, hypnotique, aussi éblouissant qu'un paysage enneigé. Il emporte son lecteur aux confins de l'âme humaine, de la culpabilité, touche à l'éphémère de la vie, de la poudreuse, à la fragilité de toute chose et à la balourdise des hommes – balourdise qu'il contredit et révoque avec sa plume d'une sensibilité et d'une intelligence humaine absolue (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/02/08/voyage-en-territoire-inconnu-david-park/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Le titre pourrait faire craindre une narration trop explicite : on sent bien qu'au déplacement physique se superpose un voyage symbolique. Et, de fait, les correspondances sont soulignées presque à chaque page. La neige transforme le paysage en un monde brouillé, la voiture avance péniblement et le chauffeur livré à sa solitude trace sa route sur une carte mentale en tentant de comprendre comment sa vie a bifurqué et d'imaginer quel autre chemin lui aurait permis d'éviter le pire. Son âme dévastée et figée dans le désespoir n'a rien à envier au paysage gelé. Et la neige qui ensevelit toute chose a besoin d'être pelletée pour mettre à jour un secret inavoué.
Mais rien de besogneux ni d'artificiel dans ce double cheminement. Aucun tracé laborieux d'un auteur menant son lecteur sur des chemins balisés. C'est le narrateur qui, obligé d'affronter une météo difficile, se saisit du paysage traversé pour en faire autant de points d'appui dans sa tentative de comprendre sa vie et ses échecs. Tout ce qu'il aperçoit devient le moyen pour lui de contempler sa vie et les symboles qu'il y voit, par leurs évidences, l'autorisent à accéder à un passé qui lui serait insupportable sans cette médiation et lui permettent de mettre en ordre « une espèce de blizzard d'idées confuses et contradictoires »
C'est Noël et la naissance célébrée cette nuit-là ne peut le laisser indifférent, lui qui va chercher son fils comme d'autres ont suivi une étoile et qui pense à son aîné disparu en se demandant s'il fut pour lui un Joseph insuffisamment impliqué ou un Dieu le père trop inflexible. Les enfants naissent sans qu'on fournisse à leurs parents le moindre mode d'emploi, sans le GPS rassurant et bavard qui, divinité débonnaire, guide dans la bonne direction.
Elles sont rares, les oeuvres de fiction qui parviennent à faire tenir ensemble tous les fils nécessaires à la trame d'une histoire : celui de l'identification sans laquelle nous écoutons poliment en réprimant nos bâillements, celui de l'humanisme qui inclut notre expérience dérisoire au sein de la destinée humaine, celui de la sublimation esthétique qui met du sens et donc de la consolation à nos angoisses quotidiennes.
C'est ce que réussit David Park ici en créant un univers éminemment construit sans que le savoir-faire de l'auteur nuise aux émotions qui saisissent le lecteur. Les traces que cherche le narrateur dans la neige se confondent avec les mots déchiffrés par le lecteur et le roman ne nous parle pas seulement de la douleur et du bonheur d'être parent, mais aussi de la lucidité et de la consolation qu'apporte la lecture.
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Roman irlandais et contemporain ; les étiquettes sont un peu réductrices pour un texte aux thématiques universelles : Les regrets & remords, la culpabilité, l'incompréhension de ceux qui, pourtant, nous sont si proches, les non-dits, le deuil, la peur, les peurs ...
- p. 132 : Si j'ai la possibilité de revenir en arrière, je lui dirai qu'il n'est pas bon de ne pas avoir peur, que c'est dangereux de ne ressentir aucune crainte -
D'Irlande du Nord, le narrateur part en voiture chercher son fils en Angleterre où ce dernier est étudiant. C'est la veille de Noël, le froid, le verglas, la neige, et les aéroports fermés. Mais il n'est pas seul dans sa voiture, il y a la voix féminine du GPS, qui lui indique la voie de sa destination. Il y a aussi Daniel, son « fantôme » familier, dont le lecteur découvrira l'identité au fur et à mesure du voyage. Car ce trajet est introspectif, il est fait de flashbacks, de souvenirs plus ou moins assumés - p. 98 : Avec le recul, il est toujours tentant de réécrire l'histoire pour se donner un plus beau rôle ... - Il n'y a pas de chapitres, le texte est brut, linéaire. le narrateur est photographe, un métier bien peu reconnu en ces temps de selfies omniprésents. Il y a pourtant de belles réflexions sur les images, et sur ce que disent les portraits - p. 186 : C'est l'éternel qui est libéré dans la soudaine immobilité créée par le clic de l'appareil photo -
À la fin du livre, l'auteur nous donne deux liens* ; L'un de photographies, l'autre de musiques, qui nous renvoient à l'atmosphère particulière de cette histoire mélancolique, sombre et fataliste, qui pourrait vous hanter pour longtemps.
- p. 134 : Parce que je cherche toujours une logique à plaquer sur le chaos -
Allez, salut.

P.S. : *Musique : http://spotify/2AmKBko https://open.spotify.com/playlist/4ong8hyY4tMnZMVZxOsn7X
Photographies : www.sonyawhitefield.com https://www.sonyawhitefield.com/proj/travelling-in-a-strange-land
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Un périlleux voyage routier par temps de neige de Noël, entre l'Irlande du Nord et la Grande Bretagne, pour aller chercher un fils étudiant dans sa colocation.

Un père accroché au volant, accompagné d'un fantôme, isolé dans l'habitacle avec ses pensées, ses introspections et sa culpabilité. L'extrême vigilance de la conduite se fait métaphore de la difficulté d'être père, d'éduquer un enfant, cherchant absolution pour continuer à vivre quand il est impossible de tout maîtriser.

Une lecture sombre et habitée de l'Immense chagrin d'amour paternel, un voyage chaotique sur la route de la parentalité.
C'est intense, douloureux et fort bien écrit.
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