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sur 366 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Celle qui devient le soleil est LE roman dont tout le monde parle en ce moment dans le genre. Il faut dire que rien que l'objet livre envoie du lourd. Peut-on s'arrêter deux secondes pour parler du livre en lui-même ? Son jaspage ? Sa jaquette ? Bref, il est de toute beauté. Et son résumé était plus qu'accrocheur. Il ne m'en a pas fallu plus pour avoir envie de découvrir ce roman.

Nous sommes plongés en 14ème siècle en Chine. Alors que les Zhu vivent des temps difficiles, le père de famille fonde tout ses espoirs sur son huitième fils, Chongba. Pour ce qui est de la deuxième fille Zhu, autant dire qu'elle n'est rien et n'est dont destinée a rien non plus. Mais alors que le père de famille décède, Chongba se laisse mourir de chagrin. La fille Zhu y voit alors le moyen de se sortir de cette situation et prend la place de son frère en se rendant au monastère auquel il devait se rendre pour devenir novice.

Autant dire qu'avec un résumé comme celui-ci les attentes sont bien hautes ! Et j'étais plus que curieuse d'en apprendre plus sur ce personnage si mystérieux. La première partie nous plonge donc dans l'histoire. On découvre le triste quotidien de la fille Zhu (qui n'a d'ailleurs pas de prénom, histoire de prouver qu'elle n'est rien). Elle subit chaque jour les demandes de son père et son frère. N'ayant que peu de moyens et la Chine étant soumise à la domination mongole, autant dire que les conditions sont rudes. Zhu est un personnage intriguant. Elle n'a peur de rien si ce n'est qu'ils découvrent qu'elle est une femme et qu'elle a pris la place de son frère. J'ai aimé son tempérament, sa détermination et son courage à tout épreuve. La perte de sa famille est le tremplin qu'il lui fallait pour qu'elle rebondisse et prenne son destin en main, bien décidée à en avoir un.

La première partie m'a donc bien entrainé. J'ai tourné les pages à une vitesse folle, curieuse d'en apprendre plus. J'ai aussi beaucoup apprécié son arrivée au monastère, les changements qui s'opèrent en elle au fil des pages et les découvertes que l'on fait de l'univers. Cependant, j'aurais aimé que voir un peu plus la façon dont elle cache son identité un peu plus en détail. Ici, on passe d'année en année pour la faire évoluer. Il faut dire qu'au démarrage du livre, Zhu est jeune, très jeune. J'aurais donc voulu découvrir un peu plus la façon dont elle cacherait cela (en dehors de quelques coups d'éclats par-ci, par-là).

Arrive alors la seconde partie. Pour le coup, je l'ai trouvé assez déstabilisante. Nous n'avons plus le point de vue de Zhu mais quelques autres notamment Ma ou Ouyang. Si j'ai apprécié avoir son point de vue à lui, qui m'a semblé complémentaire notamment parce qu'il apporte de nombreuses réponses à nos questions, j'avoue que cela a aussi cassé un peu le rythme du récit. Certains passages étaient lents et moins entrainants. de même, j'aurais voulu savoir comment Zhu se retrouve avec les turbans rouges et quittait le monastère. J'ai trouvé que cette seconde partie allait trop vite (en terme d'évolution par rapport à la première) et paradoxalement, souffrait de longueurs et de lenteurs qui ont fait que mon envie diminuait au fil des pages.

La troisième partie se rapproche de la première en termes de rythme et j'ai retrouvé un peu ce qui m'avait plu dans le début de Celle qui devient le soleil, sans toutefois réussir à me tenir véritablement en haleine. Pour autant, cette troisième partie ne manque pas de rebondissements et de révélations mais je crois qu'au final, j'en attendais plus et je suis restée un peu sur ma faim.

En conclusion, Celle qui devient le soleil est une lecture à la fois intrigante, originale et fascinante. L'univers est vraiment bien construit et j'ai aimé cela. Après, j'en attendais un peu plus sur l'histoire en elle-même et je ressors assez perplexe sur la deuxième partie.
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J'ai craqué.
J'ai craqué sur la couverture de toute beauté et sur la promesse d'un récit guerrier, de vengeance et d'ambition.
Mais au final, je me dis : tout ça pour ça ?!...

Bien sûr, le côté historique de la chose joue beaucoup pour le plaisir de lecture : la Chine impériale en toile de fond, il faut dire que ça envoie du lourd. Autant dans les décors que dans l'importance des traditions. Et quitte à casser ces codes pour en faire un roman moderne, allons-y ! : Zhu, héroïne de cette histoire, a décidé de contrecarrer le destin qui était le sien (à savoir : rien) pour atteindre la grandeur, et devenir, tout est dit dans le titre, rien de moins que le soleil.
Une idée de base donc, pour moi fort plaisante.
Mais j'avoue avoir été refroidie (par le soleil, mouarf !) à cause des répétitions incessantes du mot 'destin' et de la notion de 'grandeur' qui nous sont servis à toutes les sauces et à (presque) tous les paragraphes. Oui, on avait compris dans quoi on s'engageait, à la base. Surtout que ces notions, bien qu'importantes pour la compréhension des tensions dramatiques, oui oui, sont développées non seulement pour l'héroïne, mais pour tooouuss ses compères et détracteurs, autant dire que ça en fait, du monde. Et qu'on avait compris l'idée, vraiment, que le destin n'est rien face à la volonté de vivre.
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Et je me rends compte, qu'à force de nous seriner le thème du roman, j'en ai perdu le plaisir de participer à l'aventure. Parce que des fois, j'aime bien me creuser le melon pour découvrir toute seule les conséquences de ce que je suis en train de lire.

Cela dit, j'ai bien aimé les personnages, qui sont loin d'être parfaits, et encore plus loin du manichéisme qu'on pourrait s'attendre dans un récit de guerre. Zhu, ambitieuse, carnassière et volontaire ; et son antagoniste Ouyang, implacable, beau et féroce, dont je crois avoir préféré les chapitres (oui, j'ai un faible pour les "méchants" torturés !), que demander de plus ?
Mais là encore, dommage que les raisons de leurs actions soient décryptées, analysées et expliquées en toutes lettres... Parfois, une seule image est plus forte que tous les discours.
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Si je devais retenir ce qui me déçoit : ces analyses qui m'ont sortie de ma lecture : ça aurait pu être beau si on ne m'avait pas dit que c'était beau.^^
Si je dois finir sur du positif, ce sera grâce à la complexité des émotions humaines, qui nous pousse à agir et accomplir de grandes choses.
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Voilà un roman dont les exemplaires se sont vendus comme des petits pains aux Imaginales 2022. Je le sais parce que j'ai eu le stand sous le nez pendant trois jours ! le format collector était splendide, bien que pas donné, mais j'ai résisté, parce que j'ai tendance à me méfier de la fantasy historique asiatique, je n'accroche pas souvent. Cependant, encouragée par les critiques enthousiastes des copinautes, je me suis néanmoins procuré la version audio, que je viens de terminer. Retour sur une déception annoncée.

Nous sommes au XIVe siècle, la Chine est occupée par les Mongols. Les Zhu vivent des temps difficiles et fondent tous leurs espoirs sur leur huitième fils, Chongba, auquel on a prédit la grandeur. À l'inverse, seul le néant attend leur deuxième fille... Mais lorsque les deux enfants se retrouvent seuls à la suite d'une attaque de brigands, Chongba se laisse mourir et la fille décide alors de s'approprier son destin en prenant sa place au monastère où il devait devenir novice. Il y a là de quoi intriguer n'importe qui. J'étais très curieuse et enthousiaste en commençant cette histoire. Malheureusement, j'ai assez vite déchanté.

Le début du récit était pourtant sympa, mettant en avant la détermination de Zhu à ne pas rester une laissée-pour-compte, une moins que rien destinée au néant. La première partie est consacrée à cette thématique ainsi qu'à la manière dont Zhu dissimule son identité, son genre surtout, au monastère. Mais comment y croire une seule seconde ? Comment croire qu'elle ait réussi à dissimuler son corps de femme, avec tout ce que cela implique, dans cette communauté d'hommes, et ce pendant des années ? Certaines scènes font figure de justification mais c'est assez grossier et on a bien du mal à y croire.

Zhu grandit et finit par quitter le monastère. La guerre fait rage entre l'oppresseur, càd les Mongols, et les rebelles, autrement appelés les Turbans Rouges. La narration s'attache à d'autres personnages, en particulier le Général Ouyang, un eunuque au service d'un prince mongol. C'est le moment où l'on entre dans le vif du sujet, celui de l'ascension de Zhu. Enfin, en principe, parce que c'est aussi celui où j'ai commencé à m'ennuyer. La plume est efficace et pourtant cela m'a paru terriblement long et redondant. Je n'ai pas réussi à m'intéresser réellement aux personnages et à ce qui leur arrivait. À leur désir d'avoir un destin exceptionnel ou de faire honneur à leurs ancêtres. Tout tourne autour de cela, alors que c'est un état d'esprit qui m'est totalement étranger et qui me laisse de glace.

Si la dernière partie m'a paru un peu plus intéressante, parce que plus dynamique peut-être, le mal était malheureusement déjà fait et je n'avais plus qu'une envie : en terminer. Je suis donc bel et bien passée à côté, et même si je ne suis pas du genre à m'arrêter en cours de route, je ne suis pas sûre du tout de lire la suite. Entre ennui et indifférence, une lecture qui, selon moi, ne valait pas son investissement.
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Celle qui devint le soleil, livre de fantasy historique prenant place en Chine au XIVème siècle, à une époque où les envahisseurs mongols avaient fondé leur propre dynastie, celle des Yuan.

Réglons rapidement le volet fantastique, ce n'est pas vraiment ce qui sera mis en avant, celui-ci ne se manifestant qu'en de toutes petites touches, qui sont à la limite d'être facultatives.
C'est surtout l'époque et le contexte qui vont être mis en valeur, au travers d'une jeune fille qui décide de prendre la place de son frère qui vient de décéder et de vivre le destin fabuleux auquel il était promis.
Déguisé en garçon, elle rentre donc dans un monastère puis, plusieurs années plus tard, alors que celui-ci est détruit par les Mongols, elle rejoint le mouvement des Turbans Rouges, résistance chinoise qui peine à trouver un équilibre parmi les forces qui la composent.

Si j'ai aimé le contexte historique et tout ce que ce roman a pu m'apprendre, je suis malheureusement passée à côté de ma lecture à cause des personnages.
J'étais pourtant pleine d'espoir en suivant Zhu qui, au départ, est volontaire, battante et avec un esprit de survie redoutable. Tout son passage au monastère est efficace et son enrôlement dans les premières lignes des Turbans Rouges fonctionne bien, notamment dans la première bataille qu'elle mène face à l'armée mongole.
Malheureusement, son personnage devient par la suite insupportable, sa volonté de survie devenant une escalade vers l'envie de grandeur et elle ne recule devant rien pour avancer, piétinant ses propres alliés au passage s'il le faut.

Face à elle, chez les Mongols, on suit Ouyang, eunuque dont la famille a été massacrée par celui qui est devenu son dirigeant. Proche de l'héritier du clan, il est tiraillé entre son envie de vengeance et son amitié et même un peu plus pour Esen.
Lui aussi, j'avais très envie de l'aimer, mais la misogynie énorme qu'il déverse a fini par me le faire détester, sans compter que j'ai trouvé certains de ses plans beaucoup trop alambiqués pour pas grand chose.

Dans l'ensemble, il est compliqué de s'attacher à qui que ce soit, à l'exception pour ma part de Wang, frère adoptif d'Esen, qui a été le seul à me toucher par sa volonté d'être aimé alors que sa famille le déteste.

Du coup, j'ai eu du mal à m'impliquer dans ce qu'il se passait et j'ai fini par lire ce roman de manière très détachée, voulant juste le terminer pour voir jusqu'où Zhu pouvait bien aller. C'est un peu dommage parce que tout le volet sur l'acceptation de soi-même et de son genre m'est du coup un peu passé au dessus alors qu'il est plutôt bien intégré et mené à son terme.
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Ce livre m'a accrochée, et il fut impossible à poser sur sa première partie. C'est passionnant, bien écrit, et l'implication historique est très intéressante.

Et puis les choses ont un peu dérapé.

Tout d'abord, la notion de "destin" apparait tellement que j'ai eu l'impression de me faire matraquer avec : l'insistance m'a lassée. À force de pointer sans cesse du doigt la "grandeur" désirée, il n'y a plus eu d'espace pour mon intelligence ou mon imaginaire : l'autrice montre, montre et montre encore ce que je dois comprendre, sans me laisser aucune place personnelle de compréhension. J'ai fait une indigestion de grandeur.

Et puis il y a les personnages, qui au fil des pages changent, deviennent cruels, égoïstes, soumis soi-disant "au destin" sans jamais aucune notion de libre-arbitre. J'ai donc décroché au fur et à mesure que la cruauté montait et que chacun se cachait derrière un "je n'ai pas le choix". Bien sûr que si. Les meurtres, les trahisons... chaque geste fut un choix conscient qui m'a hérissée, particulièrement le tout dernier.
C'est dommage, parce que la qualité d'écriture y est, si on retire le matraquage "grandeur" et "destin" apparu au milieu du livre. Je suis du coup partagée entre l'écriture et l'histoire comme elle s'est déroulée. Pour faire un parallèle avec le trône de fer, les trahisons y sont pleinement assumées, ça ne leur réussit jamais vraiment d'ailleurs, et c'est d'une grande puissance scénaristique. Ici, des coups de chance répétés, à la dernière minute, permettent à Zhu de remporter des batailles perdues d'avance... ce n'est pas agréable à lire, c'est trop "facile".

Je peux donc dire que "j'ai aimé", mais avec pas mal de réticences.
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A la fin de cette lecture je ne saurais dire si j'ai adoré ma lecture ou pas. J'ai beaucoup aimé l'histoire en elle même, les descriptions sont bien écrites et on se retrouve immédiatement immergé dans cet univers. Les personnages sont touchants et j'ai beaucoup aimé le personnage de Zhu et son écriture un peu décalée que j'ai trouvé originale.

Cependant, malgré tout ça le livre m'a donné une sensation de longueur. Il ne fait pourtant que 400 pages mais j'ai eu l'impression de lire un livre de 800 pages. Je ne sais pas d'où vient cette sensation car je n'ai pas trouvé de passages inutiles ou qui trainaient en longueur mais cela m'a rendu la lecture plus difficile. Peut-être la plume de l'auteur ?
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🌞Si c'est censé représenter l'ascension j'ai plutôt attendu la chute...

Quelle déception. J'ai adoré la première partie de ce roman. Je suis entrée dedans comme on entre en terre conquise. Avec facilité et bonheur. Mais dès la seconde partie... J'ai été accablée d'ennui.

Je vois tout le positif de ce roman : des personnages originaux, qui ont du caractère et combattent leurs destins. Mais aussi tout le négatif, qui, lorsque l'on est dans la lecture paraît absolument incommensurable : tout est étiré au possible jusqu'à devenir bien trop long.

Je pense aussi que le côté mission assez épique a été un frein à ma lecture. Pour autant une personne qui aime les romans de quêtes sera peut être davantage comblée. Parce que ce roman a de belles qualités tout de même et c'est important de le retenir.

En bref : c'est un mélange entre Mulan, le dernier maître de l'air avec une relation lesbienne.
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Tout d'abord, pouvons nous parler de l'objet livre qui est juste sublime ? Vraiment il y a eu un réel effort sur la conception du livre et ça c'est super cool .

J'ai trouvé l'histoire cool, mais un peu compliqué à suivre, il y a tellement d'éléments à assimiler, dès qu'on saute vite fait une ligne, on est totalement perdu, donc il faut bien s'accrocher à l'histoire. J'ai bien aimé mais voilà les chapitres longs avec pleins pleins de détails ce n'est pas ma tasse de thé, mais ce livre a beaucoup de potentiel, et je comprends totalement l'engouement qu'il y a autour de lui.

En tout cas ce livre m'a rappelé mon disney préféré c'est à dire Mulan, et je pense que c'est grâce à ça que j'ai continué l'histoire, car Zhu me faisait tellement pensé à elle, et toute la recherche autour est gratifiante !

Je pense sincèrement que ce livre peut vous plaire, mais ne vous attendais pas à de la magie et tout le tralala, il y en a vraiment peu, tout est centré sur la culture chinoise et sur le terme de la "famille", avec les ancêtres ...

J'ai vu plusieurs avis semblables au mien, mais également de très bons avis, donc je penses que vous devez vous même vous faire votre propre avis 🐉
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Alors que "Celle qui devint le soleil" est visiblement un livre fort médiatisé, j'ai découvert ce dernier un peu par hasard, dans ma quête de me remettre un peu plus sérieusement à la lecture de roman.

Cependant je dois avouer que je n'ai pas été totalement convaincue par ce livre. le problème résidant selon moi dans son personnage principal.
Sans être complètement détestable, Zhu n'est pas un personnage appréciable. On ne s'attache pas spécialement à elle. Sa conviction dans son « destin », bien que usurpé à son frère, lui donne une sorte de suffisance tout au long du roman qui la détache des autres personnages. Tout ce qu'elle entreprend se solde par sa victoire, même ses échecs sont en réalité des victoires en devenir (parce qu'elle devait échouer pour se révéler à elle-même etc.). Ce qui en soi, est un écueil propre à ce genre de roman, où le personnage doit affronter des épreuves pour mûrir, mais là, de part sa foi dans le destin prévu par le Ciel, cela donne le sentiment d'une liste de deus ex machina : elle se réussi pas parce qu'elle devient plus forte, mais parce que c'est la volonté du Ciel.
A tout prendre, j'ai préféré le traitement de l'antagoniste, le général Ouyang. S'il apparaît d'abord comme un suiveur d'ordre assez cruel, son passé et son destin vont être distillé tout au long du roman, au point qu'on en vient presque à lui souhaiter d'accomplir son fameux destin, même si ce dernier causera sa perte, là où le destin de Zhu est une telle évidence, (pour elle comme pour le lecteur), qu'on attend simplement de le voir venir. Les autres personnages sont assez creux, soit ils sont des outils pour que Zhu atteigne la grandeur, soit ce sont des matérialisations des étapes à franchir : Zhu prend un à un leur place pour atteindre le sommet de la chaîne.

Le roman reste tout de même assez plaisant à lire, le style est assez maniéré, mais fonctionne bien avec le décorum des dynasties chinoises, par exemple l'usage des tournures à la troisième personne pour parler de soi ou l'emploi d'adjectifs péjoratifs pour se diminuer et ainsi mettre en avant son interlocuteur « Cet indigne moine vous prie de... » de même, l'auteur utilise énormément d'images et de métaphores pour retranscrire l'ambiance de son roman, ce qui là encore vient bien souligner l'atmosphère pesante pleine de machinations et de traîtrises.
Dommage cependant que la dernière partie soit un peu compressée, l'intrigue s'enchaîne très rapidement dans une succession de scènes courtes du genre :  « Eux ils ont gagnés. Eux, ils ont perdus. Lui en fait c'est un traître, Grandeur. FIN »
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Bon, je ne sais pas trop par où commencer... Je ne sais pas si je l'ai lu au pire moment mais j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et encore plus à tout appréhender même s'il y a des points positifs ! Déjà, l'objet livre. Magnifique. L'univers est très riche (trop ?), fascinant et intrigant. J'ai aimé les thèmes abordés : la place de la femme, la romance LGBT, l'histoire de la Chine du XIVe siècle. Cependant, je ne m'attendais pas à ce que le côté historique allait prendre autant de place, tout comme les manigances politiques et les stratégies. Il y a pas mal de longueurs et la magie est trop peu présente... La plume est poétique et soutenue. Trahison, violence, pouvoir, guerre, combat.
Les personnages sont bien travaillés et construits mais je n'ai pas eu beaucoup d'émotions et d'attachement pour eux surtout concernant Zhu, le personnage principal. Elle est bien développé, forte, ambitieuse, mais vaniteuse, qui manque d'empathie et elle est difficile à comprendre. J'ai davantage préféré Ma, même si on l'a voit peu. Ouyang possède une psychologie forte. C'est un personnage complexe, torturé, qu'on veut découvrir encore plus.

Je pense que je lirai la suite quand-même 🙂
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