En lisant ces nouvelles, on se dit que
Dorothy Parker avait une véritable acuité et lucidité des relations humaines.
En effet, chacune de ces courtes histoires a son âme, "sa petite musique", et laisse son empreinte au goût amer grâce à sa justesse de ton.
Le style est excellent, les dialogues sont vifs, vivants, piquants, cinglants, cyniques et cruels (comme la vie, quoi!).
Dorothy Parker a l'art de choisir ses adjectifs, et en un seul mot, elle en dit plus qu'un long paragraphe.
Les sujets évoqués tournent tous autour de l'Amour, de ses désillusions, de la lassitude et de l'ennui résultant du quotidien qui use le couple. Les femmes sont souvent pathétiques, les hommes irrités de leurs faiblesses sont quant à eux, lâches et fuyants.
Bref, avec
Dorothy Parker, l'amour fait plus souvent souffrir qu'il ne rend heureux.
Enfin, en lisant ce livre, on ressent toute une époque, celle des années 60 à New-York, où l'alcool coulait à flot pour noyer ces désillusions.
Une plume à découvrir si l'on apprécie l'esprit caustique.