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Au programme de C à vous la suite :
Invités : Nicolas Sarkozy et Dominique Farrugia
L'actualité vue par N. Sarkozy et D. Farrugia
Dominique Farrugia : vivre avec la sclérose en plaques
Dominique Farrugia : son combat pour l'accessibilité
Dominique Farrugia : sa vie avec la maladie
Dominique Farrugia : son appel aux politiques
D. Farrugia : pour que le handicap soit enfin considéré par les politiques
D. Farrugia : le Pari(s) de l'accessibilité
D. Farrugia : Tout sauf nul !
La Story médias - Éric Rochant / Laurent Nuñez : rencontre secret défense
L'invitée du dîner : Zabou Breitman
Zabou Breitman : son seul en scène
Zabou Breitman, Dorothy Parker dans le coeur
Zabou Breitman : Dorothy par coeur
L'ABC - Les actualités de Bertrand Chameroy
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"Je hais les Femmes : Elles me portent sur les nerfs.
Il y a les Femmes d'Intérieur...
Ce sont les pires.
Chaque instant est ficelé de Bonheur,
Elles respirent avec méthode
Et pour l'éternité se hâtent à grand pas vers la maison
Où il faut surveiller le dîner...
Il y a aussi les douces
Qui disent avec un tendre sourire « l'argent ne fait pas le bonheur »
Et ne cessent de me faire admirer leur robe
En me confiant : « je l'ai faite moi-même »...
Et vont épluchant les pages féminines des magazines,
Toujours à essayer de nouvelles recettes...
Ah, que je les hais, ces sortes de femmes !
Et puis il y a les Petites Fleurs Sensibles [...]
Et puis, il y a celles qui ont toujours des Ennuis [...]
Et puis, il y a les Madame-Je-Sais-Tout [...]
L'amour, c'est comme du mercure dans la main. Garde-la ouverte, il te restera dans la paume ; resserre ton étreinte, il te filera entre les doigts.
Pardon pour la poussière .
[suggestion pour son épitaphe ... après son incinération ]

je hais les femmes :
Elles me portent sur les nerfs
Il y a les femmes d'intérieur...
Ce sont les pires.
Chaque instant est ficelé de Bonheur,
Elles respirent avec méthode
Et pour l'éternité se hâtent à grands pas vers la maison
Où il faut surveiller le diner...
Il y a aussi les douces
Qui disent avec un tendre sourire "l'argent ne fait pas le bonheur"
Et ne cessent de me faire admirer leur robe
En me confiant : "Je l'ai faite moi-même"...
Et vous épluchent les pages féminines des magazines, toujours à essayer
de nouvelles recettes...
Ak, que je les hais, ces sortes de femmes !
...
Je hais les hommes :
Ils ont le don de m'irriter.
...
Et puis les monsieur muscles...
Vrais spécimens de l'homme des cavernes...
Tout ce qu'ils mangent, ils le mangent crus,
Font trempette dans des bains d'eau glacée,
Laissent tâter leur biceps à la ronde,
Parlent haut
En usant que de termes anglo-saxons bref,
Ne cessent d'ouvrir les fenêtres
Et donnent des tapes dans le dos des gens
En leur disant qu'ils ont besoin de faire de l'exercice...
Ils sont toujours sur le point de partir à pied à San Francisco,
Ou de traverser l'océan en voilier
Ou d'écumer la Russie en traineau...
Et moi je prie Dieu qu'ils le fassent.
...
(Florence Foresti fait un peu première communiante)
- Tu ne t’es pas amusée ?
- Oh, si, C’était parfait. Idéal. A ma place, quelle fille aurait donc pu ne pas s’amuser ? C’est bien évidemment l’idée que je me fais d’une soirée épatante : plantée toute seule dans mon coin, pendant qu’un tas de grandes gueules complètement soûles chantent bras dessus, bras dessous, quatre heures d’affilée. Ma parole, j’ai passé le meilleur moment de ma vie. Logique.
Elle étendait cette bienveillante faveur à toutes choses y compris la chaise sur laquelle elle avait consenti à s’asseoir et souriait avec la même indulgence au verre de cidre qu’elle tenait à la main. Les Bain étaient pauvres, alors que Mme Whittacker avait, comme on dit ingénument, fait un beau mariage et aucune des deux sœurs ne perdait jamais de vue cette situation. Cependant, Mme Whittacker ne réservait pas seulement à ses parents moins fortunés son paternalisme bienveillant ; elle l’étendait également à ses amis de jeunesse, aux Travailleurs, aux Arts, à la Politique, aux États-Unis en général et à Dieu en particulier qui l’avait toujours servi de façon satisfaisante. Elle était prête en toute occasion à fournir sur lui les meilleurs renseignements si c’était nécessaire.
Il se mit à évoquer avec attendrissement ce qu'il trouverait chez lui : son dîner, ses enfants et sa femme, par ordre d'importance.

Je le savais. Je savais que si je venais à ce dîner, j’allais me retrouver avec ce genre de petite merveille à ma gauche. Ils me le gardent au chaud depuis des semaines. Oh, mais il faut absolument qu’on l’invite - sa sœur s’est montrée si gentille avec nous à Londres ; on n’a qu’à le coller à côté de Mme Parker - elle a bien assez de conversation pour deux. Oh, je n’aurais jamais dû venir. Jamais. Je suis ici contre mon gré. Vendredi, vingt heure trente : Mme Parker contre Son Gré, à statuer. Pas mal, ils pourraient graver ça sur ma tombe : « Où qu’elle se soit rendue - y compris ici - ce ne fut jamais de son plein gré. » Est-ce bien raisonnable de penser à des tombes juste en début de soirée ? Voilà l’effet que mon voisin à sur moi, déjà ! Et la soupe n’est pas encore refroidie. J’aurais dû rester dîner à la maison. J’aurais pu me servir quelque chose sur un plateau. La tête de saint Jean-Baptiste par exemple. Oh, je n’aurais jamais dû venir. (…)
Si seulement j’avais quelque chose à faire. Je déteste rester comme ça sans rien faire. Les gens devraient vous prévenir quand ils vont vous asseoir à côté d’un truc pareil pour que vous puissiez apporter de quoi vous occuper. Chère Mme Parker, soyez s’il vous plaît des nôtres à dîner vendredi prochain, et n’oubliez pas vos ouvrages en retard. J’aurais pu apporter le tiroir du dessus de mon bureau ; ça aurait été l’occasion d’y mettre un peu d’ordre, ici, sur mes genoux. Ou bien l’album photo, histoire d’y coller enfin les photos de toute la bande sur la plage. Je me demande si mon hôtesse trouverait ça bizarre que je lui demande un jeu de cartes. Je me demande s’il n’y aurait pas une vieille édition du St. Nicholas dans les parages. Je me demande s’ils n’auraient pas besoin d’un petit coup de main à la cuisine. Je me demande si ça ne ferait pas plaisir à quelqu’un que je fasse un saut au coin de la rue pour acheter un journal du soir.
Mais celui à ma droite
Quand je pense à tous ces gens qui se marient et puis qui gâchent leur vie en se disputant pour des riens. Oh, je ne veux pour rien au monde ressembler à ces gens-là, chéri. On sera différents, nous deux, n'est-ce pas ?
Et puis, il y a les Madame-Je- Sais-Tout.
Elles sont la peste !
Elles savent tout ce qui de par le monde arrive
Et sont au régal de vous en informer.
Il est de leur devoir de corriger les impressions fausses,
Elles connaissent les Dates de Naissance, les Seconds Prénoms
De tout un chacun
Et leur être sue la Banalité Factuelle.
Pour moi, elles sont l'Ennui !