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Critique de MeljuK
Les enfants endormis c'est la chance d'avoir deux histoires en une. Tout d'abord, une incursion dans l'histoire familiale de l'auteur. Dans l'arrière pays niçois, une famille de bouchers prospère depuis 3 générations, mais un des derniers fils vient jeter l'opprobre sur la famille en se droguant et en contractant le VIH.
Parallèlement, l'auteur nous retrace l'évolution des travaux scientifiques relatifs au Sida. de sa découverte à la trithérapie, la solitude des chercheurs face à une maladie à laquelle tout le monde, y compris et surtout les responsables politiques, est indifférent.
Le roman est formé d'une alternance stricte de chapitres entre ces deux sujets.
J'ai trouvé cela très agréable, ça donne du rythme et permet de ne pas s'ennuyer sur les chapitres « informatifs » qui sont du reste très bien documentés.
J'ai appris plein de choses sur le virus du sida, que j'avais l'impression de connaître parce que ma génération a grandit avec, mais sur lequel j'avais finalement peu de détails quant à sa découverte et aux premières recherches.
L'auteur parvient à nous faire ressentir toute la honte et l'impuissance qui se sont abattus sur ses parents et grands parents, et la façon dont chacun a géré la situation.
Il a réussi à raconter une histoire qu'il n'a vécu qu'indirectement, par les conséquences qu'elle a eu sur les personnes qui l'entoure. L'écriture est juste, sans pathos excessif. C'est un beau premier roman que nous offre Anthony Passeron.
Parallèlement, l'auteur nous retrace l'évolution des travaux scientifiques relatifs au Sida. de sa découverte à la trithérapie, la solitude des chercheurs face à une maladie à laquelle tout le monde, y compris et surtout les responsables politiques, est indifférent.
Le roman est formé d'une alternance stricte de chapitres entre ces deux sujets.
J'ai trouvé cela très agréable, ça donne du rythme et permet de ne pas s'ennuyer sur les chapitres « informatifs » qui sont du reste très bien documentés.
J'ai appris plein de choses sur le virus du sida, que j'avais l'impression de connaître parce que ma génération a grandit avec, mais sur lequel j'avais finalement peu de détails quant à sa découverte et aux premières recherches.
L'auteur parvient à nous faire ressentir toute la honte et l'impuissance qui se sont abattus sur ses parents et grands parents, et la façon dont chacun a géré la situation.
Il a réussi à raconter une histoire qu'il n'a vécu qu'indirectement, par les conséquences qu'elle a eu sur les personnes qui l'entoure. L'écriture est juste, sans pathos excessif. C'est un beau premier roman que nous offre Anthony Passeron.
