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Critique de stephmanfredo


Utopia est la conclusion de Multiversum, une trilogie de science-fiction et d'aventure de l'auteur italien Leonardo Patrignani. le récit alterne entre Gê, où s'est déroulée l'action de Memoria, le tome 2 de la série, et Sam-en-Kar, l'univers parallèle où Anna a cloné Alex, Jenny et Marco. Nous les retrouvons 18 ans après, dans une société pastorale où science et technologie sont presque absentes. Tous les trois sont redevenus adolescents suite à leur clonage. C'est l'âge où leur capacité à voyager entre les dimensions se réveille, attisant la curiosité de Marco en premier. Ils vont de nouveau devoir accepter leur pouvoir, entre incrédulité et émerveillement, et en effectuer l'apprentissage, ce qui n'a encore une fois rien de facile, personne ne pouvant les guider. Sauf Anna, grâce à qui ils arrivent à Gê, notre Terre plus de 450 ans après l'anéantissement de notre civilisation, quand ils comprennent que leurs incarnations précédentes y sont encore en vie. On y retrouve la société horrible décrite dans Memoria, où l'on conditionne les citoyens à la passivité sous prétexte de sécurité, dans le cadre du programme du Bien-Etre ; ce n'est rien d'autre qu'une dictature, acceptée par l'immense majorité des citoyens, privés de la capacité à la remettre en question et d'y résister (c'est ce qu'on appelle une dystopie). Les incarnations précédentes d'Alex et Jenny sont prisonniers d'un laboratoire où ils servent de cobayes au dictateur de la planète, assommés par une camisole chimique depuis 18 ans. Quant à Marco, il n'a pas été tué à la fin du deuxième tome, mais croupit en cellule.

Après un début paisible sur Sam-en-Kar, où l'on suit les adolescents dans leur (re)découverte de leur pouvoir, le récit s'emballe dès qu'on passe à Gê. Grâce à leurs différentes incarnations, Alex, Jenny, Marco et Anna passent d'un monde à l'autre pour libérer leurs incarnations, puis pour lutter contre la dictature du Bien-Etre avec l'aide d'un groupe de rebelles, et empêcher leurs ennemis de développer un projet encore plus machiavélique.

Cette fin de la trilogie est plutôt enlevée, l'aventure s'y taillant la part du lion. La tonalité du roman est positive, les personnages attachants, quant à l'auteur, il nous fait découvrir de nouveaux univers originaux. Enfin, la traduction de ce tome 3, signée Faustina Fiore, bien meilleure que celle des deux premiers, accentue nettement le plaisir de la lecture.
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