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Critique de lebelier


James Patterson – c'est le premier que je lis – possède un personnage récurrent, le « docteur « Alex Cross, dans les titres de ses romans policiers qui font à chaque fois allusion à une « nursery rhyme », sorte de comptine anglaise, comme de nombreux titres d'Agatha Christie.
Alex travaille dans la police de Washington D.C. et se retrouve bientôt confronté à deux sortes de meurtres : un petite fille noire sauvagement défigurée dans un parc public près d'une école où enseigne Christine Johnson, directrice courage sous le charme de laquelle Alex ne tarde pas de succomber ; puis un sénateur assassiné dans les bras d'une prostituée par un couple qui signe ses actes par de courts poèmes qui reprennent justement cette phrase de nursery rhyme : « Jack and Jill came to the hill… » (Jack & Jill vinrent sur la colline…). Mais Jack & Jill ambitionnent bientôt de tuer le président des USA en personne, auquel Patterson a donné le nom fictif de Thomas Byrnes
Héros de la ville moderne vouée au crime gratuit, Alex se sent vidé et écoeuré par cette vague de violence et tremble pour sa petite famille, sa grand-mère et ses enfants, havre de paix, sorte de chaumière bénéfique de ce conte moderne où notre héros se ressource. Quand je dis « héros », il ne faut pas l'entendre au sens ancien du terme mais bien au sens qu'il peut avoir de nos jours : comment fait-il pour supporter tout ça psychologiquement : protéger sa famille, le président des USA avec qui il sympathise, mener une enquête difficile dans laquelle les indices sont maigres voire inexistants au départ et gérer ses sentiments dans tout ça. Ce n'est pas le héros qui réussit seul mais c'est un rouage positif dans la machine policière, dont les impressions ne sont qu'intérieures et en italiques, sorte de courant de conscience du citoyen qu'il tient à demeurer. Personnage intéressant que cet Alex Cross. On s'attache à ce nom simple, prénom qui se termine par le nom même, la croix (cross) du X.
Reste un polar assez long à lire bien que même en VO le style soit simple, la phrase efficace, le chapitre court, court sous les yeux. Mais d'où vient parfois cette impression d'ennui et de longueur même lorsque l'action avance ? On dirait que parfois le narrateur a peur que le lecteur ne comprenne pas assez vite et il se traîne dans des explications un peu répétitives, recule pour mieux sauter mais ça casse un peu l'ambiance et l'efficacité d'origine.
Intéressant mais évitable somme toute. Sauf si on n'a pas autre chose à lire ou pour faire une transition, se détendre l'esprit.
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