L'homme n'est jamais seul - la conscience de soi fait qu'il y a toujours deux moi dans la même pièce. (p.32)
Ils n'ont pas pleuré à sa mort, l'ayant fait de son vivant. (p.23)
L'enveloppe peut être de plus mauvaise qualité que la lettre, c'est chose permise ; c'est ma façon de m'excuser si mon habit n'est pas aussi raffiné que moi. (p.22)
Ce qu'il y a de plus beau au premier jour des vacances, c'est qu'il est suivi d'un deuxième. (p.59)
Le je contre le vous.
Ce que le moi vous doit de son être le plus profond, sont deux excellentes expériences. Le dur frisson de glace, avec lequel un prétendu fantôme avec la lutte froide d'un serpent géant nous enveloppe et nous étouffe dans la solitude, se dissout partiellement dans la vie chaude comme bientôt qu'une seule personne qui ne pouvait rien faire d'autre que regarder les mourants tout au plus, debout à côté de nous et de nous réchauffe la vie par la simple présence. Par conséquent, avant même un lointain bruit humain, le frisson du fantôme disparaît, comme, selon la légende, un trésor hanté avant ses propres mots. - Un deuxième phénomène est : Il est difficile pour un homme impeccable (il devrait porter une triple armure) de traverser la pluie de feu d'une foule méprisante et méprisante sans brûlant d'honneur et de respect de soi, s'il n'est pas accompagné d'un ami qui, pour ainsi dire, présente sa seconde confiance en soi. Mais par la main d'un seul homme honorant, le même homme défie le rire d'un peuple. Ainsi l'exalté Socrate se levant sous les nuages d'Aristophane, qui pour lui ne s'élevaient que comme les nuages de poussière de son char de triomphe, était peut-être plus facilité par la proximité de ses admirateurs que sa force n'en avait besoin.
Spectacle doux et tendre de voir quelqu’un dormir, même un chien [...] (p. 35)