Perdu à tout jamais dans ce monde parfait, mes jambes entremêlées aux siennes, ses lèvres si proches des miennes que je suis tenté de les effleurer, je pourrais rester la des siècles entiers. A me nourrir de ce que je ressens pour elle.
Ses bras se referment autour de mon corps pour former un bouclier rassurant dressé entre le reste du monde et moi. Là, dans cette bulle hors du temps, loin de tout, je suis en sécurité.
« À ceux qui se sentent mieux dans la solitude de leur chambre que dans la foule,
À ceux qui ont passé tant de temps à se préoccuper de ce que pensent les autres qu’ils en ont oublié d’exister pour eux-mêmes.
Il n’est jamais trop tard pour changer les choses. »
- Tu te souviens de ce que je t’ai dit, un jour ? Les gens ne gardent en mémoire que le pire, ils ne retiennent que le fait que tu aies merdé. Rien de plus. Et plus tu échoues, plus ils te rejettent.
Les gens ne gardent en mémoire que nos échecs. Ils ne se rappellent que des fois où nous avons merdé.
- Toi, Charlie Croft, tu me rends dingue. Je ne supporte pas de voir un autre mec te tourner autour.
[…]
- Je ne supporte pas quand tu m’ignores ouvertement. Je déteste te voir rire avec un autre alors que je suis juste là. Et tu sais pourquoi ?
[…]
- Parce que je ne partage pas ce qui est à moi. Et tu es à moi. Compris ?
"S'il y a une chose que je sais sur les faucons, c'est qu'ils ne ratent jamais leur proie, et Red Falcon ne fait pas exception à la règle"
Elle m'a appris la plus belle leçon qui soit: tout ce qui est brisé peut être reconstruit.
Rapidement, ce n’est plus une mer tranquille, mais un océan déchaîné que j’y rencontre. Ses vagues menacent de me submerger au moindre manque d’attention. Pourtant, ce n’est pas un combat entre lui et moi qui a lieu. C’est un duel entre la raison et la passion, ce besoin oppressant qui brûle au fond de mes entrailles. La première m’ordonne de reculer, la deuxième de céder à mes pulsions.
« — Hé, Dark Vador, tu bloques le passage, gronde une voix fluette derrière moi. »