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Critique de loreleirocks


Le hasard fait bien les choses : mon premier livre au cours de ces quatre derniers mois, qui ne soit pas lié de près ou de loin à l'enseignement, pédagogie, didactique... ou à ce fichu master à terminer. Premier livre en quatre mois. Une grande inspiration au terme de trop de temps sous l'eau. Une escapade pour se ressourcer.

Et donc pour en revenir au hasard heureux, retour auprès de l'un de mes héros, Doug Peacock, cette fois-ci dans "Walking it off", pour un voyage le long de trois sentiers essentiels de sa vie : le Vietnam, la fuite dans la nature sauvage à la recherche du noyau dur de son âme toute cabossée et le long deuil de son mentor, meilleur ami et figure paternelle, Edward Abbey.

Un voyage un peu différent du précédent, mais au cours duquel on retrouve, avec grand plaisir dans un épisode (un peu trop court), quelques ours au détour du Grizzly Hilton, mais également la relation jamais paisible de Peacock et Abbey, les dernières heures de ce dernier, les paysages étranges et inhospitaliers des contrées désertiques du sud ouest des USA et du nord du Mexique rendus magiques par les mots de l'auteur.

Un thème récurrent (je passe le traumatisme de la guerre et son absurdité, la réflexion Peacock étant plus intéressante sans remâchage-recrachage par un tiers) que l'on retrouve dans les écris d'autres Nature Writers, éco-écrivains et naturalistes, et que je trouve particulièrement intéressant, les notions de « wildness » et de « wilderness », l'un dans l'homme nourri par l'existence de l'autre qui doit être préservé afin de préserver le noyau dur de l'âme humaine... je m'exprime bien mal, et je m'embrouille pour le coup.

En bref, un livre que j'ai lu très rapidement et avec grand plaisir de retrouvailles de Doug Peacock, malgré des sujets difficiles, un récit très personnel, souvent touchant et parfois difficile à comprendre (sérieux, l'impact de la guerre sur la psyché, qui ne comprend pas les mots, mais qui comprend le traumatisme?), quelques touches d'humour et beaucoup d'humilité. Des passages à lire et relire, à travers les grands déserts sauvages et les contrées grizzlies. Mais sans doute en complément de Grizzly Years que je recommande plus chaudement.
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