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Critique de Trollibi


J'ai exhumé ce roman de la bibliothèque... il y était depuis l'époque où mon mari, fraîchement diplômé en archéologie, s'était passionné pour les romans policiers de Iain Pears, aux intrigues liées au monde de l'art. Il avait lu toute la série, je m'étais arrêtée au premier... allez savoir pourquoi... sans doute pour les mêmes raisons qui me laissent un peu partagée après avoir refermé "Le Comité Tiziano".

Le roman de Iain Pears a une petite saveur rétro... Point de téléphone portable : on utilise en téléphone fixe et on n'envoie pas de sms ni d'émail mais des télex. Point d'appareil photo numérique : on fait encore développer les photos. Point d'internet: on fait des recherches en bibliothèque. Et pourtant, le roman a été écrit en 2000, une période pas si éloignée de nous que ça finalement... ce n'est pas désagréable, au contraire.

Et c'est un vrai roman policier "à l'ancienne", dans le style Agatha Christie (mon mari m'a suggéré Colombo...). L'intrigue est simple : un simple assassinat (puis un deuxième, puis un troisième), un duo d'enquêteurs perspicaces, cherchant et analysant les indices, utilisant leur force de déduction et leur flair pour répondre à une seule question : qui est le coupable ? Avec, en dénouement, la traditionnelle scène où l'on rassemble tous les suspects pour confondre l'assassin. Situer l'action dans le domaine de l'art, au beau milieu de Venise, apporte un petit plus à l'intrigue qui est, il faut bien l'avouer, un brin linéaire. Ca ressemble presque à un huis clos. Il n'y a pas vraiment de suspense sauf en approchant de la fin : de manière subtile, les enquêteurs suggèrent qu'ils ont découvert le coupable mais pas le lecteur qui a dû forcément louper des indices... les enquêteurs sont attachants mais un peu coincés et leurs échanges m'ont parfois paru un peu artificiels.

Bref... je suis mitigée... j'ai apprécié la lecture mais elle ne me laissera pas un souvenir impérissable... peut-être que, d'ici quelques années, je lirai le suivant en me demandant pourquoi je m'étais arrêtée au deuxième...
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