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Critique de Alfaric


Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d'éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l'hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C'est dans cette optique qu'après la collection "Sept" les éditions Delcourt ont continué à dégainer avec la collection "Jour J" dédié aux uchronies !
(mais il y a un truc chiant avec cette dernière, c'est qu'à chaque nouveau tome ne sait pas s'il s'agit d'un one-shot ou la première partie d'une minisérie)


Ce tome 4, intitulé "Octobre Noir", est la suite directe du tome 3 intitulé "Septembre Rouge",
http://www.babelio.com/livres/Duval-Jour-J-Tome-3--Septembre-rouge/199494/critiques/1132936
et comme son nom l'indique se déroule intégralement en Russie !
Il y a ellipse entre les 2 parties du diptyque, et nous retrouvons notre dynamique duo à Saint-Pétersbourg : si Jules Bonnot est comme un poisson dans l'eau avec tous ces attentats à organiser, Samuel Blondin a lui fort à faire pour assurer le succès de leur mission face aux agents de l'Okhrana, du Kaiser et des collabos sociaux-traîtres… La tension monte entre les Jules et Samuel, même s'ils restent unis face à la menace grandissante de leur encombrant allié Koba, alias Iossif Vissarionovitch Djougachvili, alias le boucher rouge Staline… Bientôt leur mission devient inutile puisqu'Alexandre Kerenski informe mécontents, rebelles et révolutionnaires que la déposition du tsar est déjà lancée, mais les Bolcheviks n'en démordent pas que le sang doit couler !
Jules Bonnot le combattant de la Cause est en plein crise d'identité après avoir appris que son acolyte est tout comme lui un héritier de la Commune… Et s'il se trompait ? Et si le Grand Soir était un leurre ? Et si le Grand Capital et la Bête Immonde n'était que les deux faces d'une même pièce ?... Les choses se précipitent et l'anarchiste spécialiste en machines infernales doit faire un choix !

Les graphismes de Florent Calvez sont un peu figés, mais restent très satisfaisants et l'énergie dégagée par le dynamique duo semble l'emporter sur le reste…
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