![]() |
|
![]() |
|
![]() |
Un singe en hiver de Antoine Blondin
- Le seul obstacle entre nous, disait-elle, c’est la boisson. - Je boirai l’obstacle, répondais-je. |
![]() |
Antoine Blondin
Aux signes extérieurs de richesse, je préfère certains signes de richesse intérieure. |
![]() |
Antoine Blondin
La télévision fait disparaître beaucoup de choses. Les cafés existent de moins en moins. Quand on va dans un café, ce n'est pas vraiment pour boire. C'est pour aller à la rencontre de ses semblables. On ne lit plus tellement non plus. On regarde la télévision. C'est chacun pour soi et la solitude pour tous. Antoine Blondin, Entretien avec Emmanuel Legeard, Paris Normandie, 1988 |
![]() |
|
![]() |
Antoine Blondin
Écrire me donne un mal de chien. Constamment, je fais un gros effort. Il y a des moments où, par éclair, cela ne m'ennuie pas trop, heureusement. J'ai le trac. Je n'aime pas écrire. C'est bon quand c'est fini. L'histoire du fou qui se tape sur la tête avec une brique et qui dit : "C'est bon quand je m'arrête", voilà exactement ce que j'éprouve.
|
![]() |
Un singe en hiver de Antoine Blondin
Sait-on jamais ce que c’est. Ce va-et-vient aux abîmes est un trajet solitaire. Ceux qui remontent de ces gouffres se sont cherchés sans se rejoindre. Seule, la cruauté du jour rassemble leur troupeau errant. Ils renaissent douloureusement et se retournent : la nuit a effacé la trace de leur pas. Les ivresses, si contagieuses, sont incommunicables.
|
![]() |
|
![]() |
|
![]() |
Sur le Tour de France de Antoine Blondin
Vingt-quatre fois le Tour représentent sensiblement 100 000 kilomètres, soit deux fois et demie le tour de la Terre, bouclés à 37 kilomètres à l’heure dans le sillage de postérieurs court vêtus et relativement peu expressifs.
|
Quel est le vrai nom de l'auteur ?