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Critique de LoupAlunettes


"Le nouveau Percy Jackson", déclare en 1ère de couverture le journal norvégien Dagbladet.

Les fans de la série s'enthousiasmeront sans doute de cette information, aspirant à un même univers, peut-être de mythes.

Cela dénote d'un niveau de lecture surtout, vous dirais-je.

Pour le reste, c'est comme tout, chers lecteurs, il faut se faire sa propre idée et ouvrir le roman.



Au pire, il nous tombera des mains nous plongeant dans un profond sommeil, il n'est pas trop épais, il ne vous brisera aucun petit orteil.

Prévoyons de nous en sortir en bons amis, sans rancunes d'un bon rendez-vous manqué.



Les premiers temps du roman place le décor et l'intrigue ne tarde pas à se mettre en marche, le jeune William Wenton, caché avec sa famille en Norvège, doit encore fuir.

Quelle particularité ce personnage possède t-il qui justifierait qu'il ait une force mystérieuse aux trousses?



William est le digne petit-fils de son grand-père, Tobias, extrêmement doué avec les énigmes et les codes insolubles à résoudre.

Ces personnages sont, on l'imagine rapidement, des clés uniques faites homme pour déchiffrer des secrets importants, secrets d'états de forces étrangères ou secrets historiques de civilisation. Tout est envisageable.



Bobbie Peers, l'auteur, laisse planer un peu de mystère en reléguant l'origine de l'ennemi accroché à ses baskets en second plan.



Après quelques quiproquos, William se trouve récupéré seul par une organisation dont Tobias était un membre fondateur.

Une fabuleuse fondation secrète de cryptologues.

Le vieux Tobias ne les avait pourtant pas mis dans la confidence de l'adresse de William avant de disparaitre pendant huit ans. Ils ont toutefois usé de moyens et d'astuces pour débusquer l'adolescent.



Avec cette rencontre étroitement liée à Tobias, dont on ne sait pas encore trop quoi penser en bien ou en mal, s'ouvre un univers non dénué de fantaisie et d'humour.

Bienvenue dans le futur!

Les machines sont reines dans l'institut des cryptologues et on rit beaucoup de la forte personnalité de ces intelligences artificielles, qui détonent aussi par leur apparence adorablement dérisoire.

William fera la connaissance de sa porte de dortoir. Une automatisée qui n'a pas sa langue dans sa serrure.



Cantines à la délicieuse nourriture synthétique, jardins cybernétiques, le quotidien revêt un dépoussiérage originale dans cette école, une vision moderne pourtant décalée de simplicité, sans fioriture et pourtant parfois...inutile. Ce sont les tatonnements scientifiques dans toute leur splendeur.

On pense, on fait, on voit et avec un peu de chance, on trouvera une application utile.

Une planche ou une lampe peut être doué de conscience et de parole.



Cela sera un des points attractifs, majeur de l'aventure du tome un et cela devrait en promettre, tellement l'idée en soi ouvre plein de perspectives de situations et de personnages étonnants.

L'invention de l'Orbe, globe intelligent qui figure sur la 1ère de couverture, devrait amuser les lecteurs.

C'est un objet casse-tête confié à chaque élève futurs candidat de l'institut ( il y a d'autres brilliants éléments de l'âge de William), elle sert de clé et permet aussi à chaque élève d'évoluer seul dans le batiment à son rythme. Un niveau résolu, un nouveau niveau de l'école rendu accéssible. Une sorte de moyen d'étude "Montessori" qui permettra de dégager les meilleurs du lot surtout.



Oui, William Wenton est une aventure avec du potentiel.

La personnalité de William s'affinera probablement un peu plus avec la suite, révélant un plus de failles, un parti pris certain de l'auteur.

À la moitié du roman, la menace revêt enfin un "visage" et porte un nom, son histoire sort un peu des sentiers battus des sorciers maléfiques conquérants du monde.



C'est finalement très plaisant et plus prometteur que supposé, le livre restera bien campé dans les mains, fébriles d'en apprendre plus, encore plus.

Ah, la soif de connaissances, salvatrice et dangereuse à la foi.



Dites, jeunes lecteurs? Vous avez remarqué l'ombre du monstre mécanique qui va s'abattre sur William en 1ère de couverture?

Si cela ne pique pas votre curiosité...
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