Au pays de la magie, « L'enfant naît avec vingt-deux plis » écrit
Henri Michaux d'une plume qui en contient elle-même un nombre incalculable, et le lecteur qui ouvre le livre de
Pierre Péju comprend qu'il est invité à déplier ce trésor caché...
Comment ne pas reconnaître au chapitre VIII, titré "Adieu", l'un de ces plis dramatiques, enfoui comme un noeud en chacun de nous ?... Chaque lecteur de "
Enfance obscure" verra, entre les lignes de l'auteur, sa propre scène primitive ressuscitée, alarmé ou réjoui par cette béance enfantine qu'il avait oubliée.
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