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Critique de Diabolau


Suite du jeu du chat et de la souris entre le sieur de la Motte et Yann de Kermeur dit l'Épervier, largement initié au cours du premier tome, ce second volume tient ses promesses.
On saluera de nouveau le grand souci de justesse historique, l'ambiance bretonne très bien rendue par le dessin mais aussi par le parler breizhou bien de chez nous, et puis la remarquable érudition de l'auteur concernant la chose marine, du nom de la moindre poulie aux méthodes improbables de carénage des navires hors-cale sèche.
Nul doute que cette série doit passionner les fans d'histoire de la navigation.
On s'étonnera cependant que le tome s'ouvre sur une page entière d'images de chantier naval en plein jour alors que la narration nous explique que ça se passe lors d'une nuit de pleine lune. C'est vrai que la pleine lune éclaire bien, mais tout de même... D'ailleurs, on tourne la page, et hop, là on est de nuit...
L'autre bémol viendra de la difficulté à se représenter mentalement la cartographie des différents lieux où l'action se déroule, entre la rade de Brest, Camaret, Crozon, le rocher du diable... D'autant qu'il n'y a, au cours de ce volume, finalement aucune bataille rangée : la tactique y joue un rôle primordial.
C'est sans aucun doute clair dans l'esprit de Pellerin qui doit connaître les lieux comme sa poche, mais je dois dire que de temps à autre, glisser une petite carte n'aurait pas été de trop.
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