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Critique de jamiK
Quelle bonne surprise !
Pierre Pelot est un auteur que je lis régulièrement en science-fiction, que j'avais découvert sous son pseudonyme Pierre Suragne dans la collection Fleuve Noir Anticipation (un des meilleurs auteurs de la collection). L'an dernier, à ma grande stupéfaction, j'ai découvert qu'il avait sévi dans le genre Western. C'est même dans ce genre qu'il a commencé sa carrière d'auteur. Ce court roman date de ses débuts, en 1967, il a été publié dans la collection Marabout Junior, la collection qui éditait les aventures de Bob Morane. Autant dire, je pensais avoir à faire à une publication d'auteur débutant, adapté au genre, avec le héros infaillible, les clichés du genre.
Mais je ne m'attendais pas du tout à ça.
L'écriture est très soignée, d'une étonnante maturité, s'inspirant bien plus de John Steinbeck que d'Henri Vernes, avec un soin particulier aux images des paysages, au physique des personnages, aux caractères. le rythme du récit nous prend dans l'intrigue, progressif, il nous happe dans l'action pour démarrer, puis s'etend doucement sur beaucoup de doutes et de tergiversations avant les fusillades suivantes, on entre dans la psychologie des personnages tout en douceur. C'est la fin de la guerre de sécession, dans le camp sudiste, Dylan Stark va se voir proposer une mission suicide dans le camp nordiste, pour aller voler le bétail de ravitaillement, accompagné de trois compagnons, pas vraiment des caïds, plutôt des lâches à qui on donne une dernière chance de se racheter. Ça me rappelle une aventure de Blueberry. Mais le ton de l'héroïsme de western va laisser sa place à un récit sur les relations entre les personnages, chaque protagoniste est subtilement élaboré, on les découvre au fil de l'aventure, ils nous surprennent, on s'y attache, même aux ennemis. Et la fin est totalement bouleversante, pas du tout dans le genre du western classique, surprenant.
C'est court mais très efficace, c'est un beau récit, simple, fort et très marquant.
Je ne compte pas m'arrêter là avec cette série.
Pierre Pelot est un auteur que je lis régulièrement en science-fiction, que j'avais découvert sous son pseudonyme Pierre Suragne dans la collection Fleuve Noir Anticipation (un des meilleurs auteurs de la collection). L'an dernier, à ma grande stupéfaction, j'ai découvert qu'il avait sévi dans le genre Western. C'est même dans ce genre qu'il a commencé sa carrière d'auteur. Ce court roman date de ses débuts, en 1967, il a été publié dans la collection Marabout Junior, la collection qui éditait les aventures de Bob Morane. Autant dire, je pensais avoir à faire à une publication d'auteur débutant, adapté au genre, avec le héros infaillible, les clichés du genre.
Mais je ne m'attendais pas du tout à ça.
L'écriture est très soignée, d'une étonnante maturité, s'inspirant bien plus de John Steinbeck que d'Henri Vernes, avec un soin particulier aux images des paysages, au physique des personnages, aux caractères. le rythme du récit nous prend dans l'intrigue, progressif, il nous happe dans l'action pour démarrer, puis s'etend doucement sur beaucoup de doutes et de tergiversations avant les fusillades suivantes, on entre dans la psychologie des personnages tout en douceur. C'est la fin de la guerre de sécession, dans le camp sudiste, Dylan Stark va se voir proposer une mission suicide dans le camp nordiste, pour aller voler le bétail de ravitaillement, accompagné de trois compagnons, pas vraiment des caïds, plutôt des lâches à qui on donne une dernière chance de se racheter. Ça me rappelle une aventure de Blueberry. Mais le ton de l'héroïsme de western va laisser sa place à un récit sur les relations entre les personnages, chaque protagoniste est subtilement élaboré, on les découvre au fil de l'aventure, ils nous surprennent, on s'y attache, même aux ennemis. Et la fin est totalement bouleversante, pas du tout dans le genre du western classique, surprenant.
C'est court mais très efficace, c'est un beau récit, simple, fort et très marquant.
Je ne compte pas m'arrêter là avec cette série.
