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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La Mort prend enfin la parole et raconte sa "vie", son histoire, comment cette entité en est arrivé à récolter les âmes des êtres vivants...

J'étais impatiente de lire cet ouvrage, découvert il y a déjà 5 ans en 2013 suite à sa publication en français sous le titre Autobiographie de la mort, qui soit dit en passant perd le génial oxymore du titre anglais (Death, a Life)...
Malheureusement, l'enthousiasme est vite retombé, car là où l'on s'attend à la description de la vie de la Mort (dont on imagine qu'elle se plaint ou dont elle est censée nous raconter les péripéties vu le caractère humoristique de l'ouvrage), on tombe sur l'origine de la Mort en même temps que celle de la création, avec des personnages bibliques comme Satan son père et bien sûr Dieu, Adam, Eve et toute la clique ou presque de la Genèse. Cette entrée en matière déconcerte pour le moins, surtout pour un lecteur qui n'a ni la culture ni les croyances associées à l'origine du monde.
Certes, l'auteur se fiche un peu de certains aspects bibliques, admet sans problème le caractère conflictuel des religions sur Terre et fait intervenir les dinosaures avant l'extinction et l'âge de glace, mais le ton est donné, tout le livre se basera sur la place des dieux et du dieu unique chrétien, avec les âmes qui se rendent au Paradis, en Enfer ou au Purgatoire.
Là où le récit commence à devenir plus intéressant, c'est quand on accompagne la Mort sur l'axe chronologique des évènements majeurs qui se sont produits, comme la construction des civilisations maya, grecque ou encore égyptienne. le tout est accompagné de jeux de mots, illustrations et sous-titres amusants et parfois bien trouvés, sans non plus que ce soit l'hilarité. J'ai souri, de temps en temps, sans m'éclater comme je l'aurais espéré, sans trouver aucune idée littéraire jouissive.
Et puis, si on suit la frise historique, on finit inévitablement par tomber sur la naissance de Jésus. Et là, le soufflé qui avait enfin commencé à gonfler dans le four retombe presque instantanément. Certes bis, Pendle fait du Messie un imbécile autocentré, mais c'est trop tard, on est dans un contexte religieux.
La deuxième partie du livre se concentre sur la Mort à l'hôpital parce qu'elle kiffe trop la vie. Une partie trop longue, sans réel intérêt, qui débouche d'ailleurs sur une fin ratée. La seule étincelle de ce livre, à part les quelques trouvailles précitées qui ont le mérite de soulever les zygomatiques, c'est la relation que la Mort entretient avec Maud, une humaine qui se réincarne indéfiniment et avec qui il s'amuse bien, avec qui il découvre l'amour.
Quel dommage au final ! Tout était pourtant fait pour vraiment faire croire que la Mort était l'auteur, de la couverture à la page de garde en passant par l'introduction et les remerciements. Encore plus décevant quand on a attendu 5 ans pour le lire...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Je remercie la Masse critique de Babelio et les éditions « Rivages » de m'avoir offert ce livre.

J'attendais beaucoup de ce roman puisque l'originalité de l'histoire m'avait interpelée mais je dois dire que mon avis après lecture est plutôt mi-figue mi-raisin.

Commençons par la forme. La taille du livre est pratique et facilement transportable, d'autant qu'il ne s'abîme pas dans un sac. le papier et la mise en page sont agréables. En revanche, le graphisme de 1ère de couverture est déroutant. Pourquoi un bonhomme en cape rouge pour personnifier la Mort ? Elle qui se décrit à plusieurs reprises comme un étant un type en noir... On pense plus au Petit Chaperon rouge au premier coup d'oeil. Ce n'est pas la forme qui compte le plus, il est vrai, mais c'est ce qui attire le regard, ou non. En revanche, j'ai beaucoup apprécié que l'édition joue le jeu jusqu'au bout en écrivant « Propos recueillis par Georges Pendle », simulant réellement l'autobiographie.

Ensuite, le fond. le récit est très original. C'est le point fort du livre. Faire parler la Mort, lui donner une véritable personnalité, défoncer les sentiers battus et remettre en question toutes nos croyances aussi bien religieuses qu'historiques, le tout avec une bonne dose d'humour, est un véritable coup de maître. de plus, les paradoxes sont intéressants : la Mort qui est aime la vie, la Mort qui tombe amoureux (non il n'y a pas de faute d'orthographe, la Mort est un garçon).

Néanmoins quelques petits détails me chagrinent et me déçoivent. Parfois, le langage est beaucoup trop enfantin. Ce livre est pourtant bien destiné à un public adulte. Je pense que c'était le but, dédramatiser la Mort et la rendre totalement différente de nos aprioris mais cela me titille. Et puis, certains passages sont trop long et ennuyeux, ennuyeusement longs, longuement ennuyeux... Bref, on s'ennuie. Et c'est bien dommage !

Le meilleur passage : les Remerciements. Hilarant à souhait. le livre vaut vraiment la peine d'être lu pour l'originalité de l'histoire et de ses remerciements. En somme, pas un livre mortel mais à mourir de rire.
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mitigé, de bonnes idées, parfois de moins bonnes...plutôt à emprunter qu'à acheter, je prefere de loin le Faucheur de Pratchett...et oui, toujours lui
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