°°° Rentrée littéraire 2019 #21 °°°
Pas sûr que ce roman ait été la meilleure porte d'entrée à l'univers de cette auteure canadienne reconnue. Il s'agit de la dernière enquête de l'inspecteur Armand Gamache, cette fois fraichement retraité.
Malheureusement, je me suis ennuyée durant les premiers trois-quarts. L'intrigue est très très lente à se mettre en place, avec de dialogues qui font actes de présence, et une disparition qui ne m'a pas beaucoup intéressée. Bien sûr, je ne connais pas tout le passé des protagonistes, et que de fait, j'ai sans doute perdu des subtilités qui auraient pu récupérer mon attention. Mais je ne crois pas que le problème vienne de cela.
Avec le recul, je me dis que le principal souci vient que ce livre est classé dans la catégorie « polar », ce qui entraine forcément chez le lecteur des attentes particulières liées au genre. Non pas que je sois une dingue du rebondissements à outrance ou du suspense à tout crin , mais quand même, il faut que quelque chose me titille.
Là, le réel intérêt n'est pas dans l'enquête, plate, résolue dans le denier quart avec un peu plus de peps.
Louise Penny dépeint de façon intéressante le milieu de l'art ainsi que les tourments qui peuvent accabler les artistes en quête d'inspiration et de réussite.
Pour autant, je retenterai ma chance avec un autre
Louise Penny, rien que pour le plaisir du voyage dans les paysages magiques de la Gaspésie,
De Charlevoix et de Baie-Saint-Paul.
Lu dans le cadre du jury Grand Prix des Lectrices Elle 2020 ( n°7 )