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Critique de Ewylyn
C'est mon deuxième roman que je lis avec la plume de Sara Pennypacker et j'ai beaucoup aimé. Je conserverai toujours une petite préférence pour le château des papayes en raison des thèmes ou du personnage principal qui m'a beaucoup touchée. Cependant, ce roman est très touchant, riche en enseignements et très intéressant. L'autrice confirme tout le bien que je peux penser de ses romans et je suis impatiente de découvrir ses prochains textes.
L'histoire nous présente le petit Peter obligé de quitter sa maison pour aller vivre chez son grand-père à cause de la guerre. Sur le chemin, il doit abandonner Pax, son renard. Malheureux, isolés, perdus, les deux personnages vont vivre de grandes aventures pour tenter de se retrouver. C'est une histoire très touchante, riche en émotions qui aborde plusieurs thèmes comme la famille, le deuil, l'abandon, la nature, le lien entre un enfant et un animal, le lien entre l'humain et la nature, la guerre, l'infirmité. C'est un texte très mature et sombre que propose l'autrice, mais qui a de la puissance et une élégance délicate.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Vola qui fait un mentor extraordinaire pour le jeune Peter, j'ai adoré son histoire ainsi que ses enseignements. Ses répliques visent juste, elle est aussi forte que sensible, je l'ai trouvé formidable et son lien avec Peter était très amusant. La relation entretenue entre Pax et Peter est bouleversante et percutante, elle est magnifiquement bien décrite au fil de l'histoire et m'a beaucoup touchée. Je n'ai pas aimé la famille de Peter, son père et son grand-père ne sont pas de chouettes personnes, le père de Peter étant le pire du lot. Si je n'ai pas été charmée à 100 % par Peter, j'ai tout de même apprécié sa personnalité et sa sensibilité ainsi que son évolution.
Mon gros coup de coeur revient à Pax, et à tous les chapitres où il apparaît. Parce que l'autrice a su rendre ces passages incroyable et passionnant ! J'ai adoré les descriptions de la nature, les rencontres que Pax va faire, j'aime énormément la manière dont les renards s'expriment, leur façon de percevoir les humains et ce qui les entoure. Ça donne des chapitres uniques et prenants. J'ai bien aimé les renards rencontrés, ils sont très touchants et sympathiques.
La plume de Sara Pennypacker est parfaite. Précise pour donner du relief et de la vie aux animaux, aux paysages. Juste pour donner le ton et les émotions. Vibrante pour évoquer tous ces thèmes sans sombrer dans le trop ou le pas assez. le texte file avec fluidité tout en applaudissant le travail d'écriture de l'autrice. Et les illustrations de Jon Klassen – dont j'avais découvert le travail avec son excellent album jeunesse « Je veux mon chapeau » – sont splendides ! La couverture est superbe avec ces tons d'automne et cette palette plus terne au fond pour évoquer la guerre. Je regrette presque que les illustrations à l'intérieur soient en noir et blanc, parce qu'il a vraiment un chouette coup de crayon pour les décors et les animaux.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
L'histoire nous présente le petit Peter obligé de quitter sa maison pour aller vivre chez son grand-père à cause de la guerre. Sur le chemin, il doit abandonner Pax, son renard. Malheureux, isolés, perdus, les deux personnages vont vivre de grandes aventures pour tenter de se retrouver. C'est une histoire très touchante, riche en émotions qui aborde plusieurs thèmes comme la famille, le deuil, l'abandon, la nature, le lien entre un enfant et un animal, le lien entre l'humain et la nature, la guerre, l'infirmité. C'est un texte très mature et sombre que propose l'autrice, mais qui a de la puissance et une élégance délicate.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Vola qui fait un mentor extraordinaire pour le jeune Peter, j'ai adoré son histoire ainsi que ses enseignements. Ses répliques visent juste, elle est aussi forte que sensible, je l'ai trouvé formidable et son lien avec Peter était très amusant. La relation entretenue entre Pax et Peter est bouleversante et percutante, elle est magnifiquement bien décrite au fil de l'histoire et m'a beaucoup touchée. Je n'ai pas aimé la famille de Peter, son père et son grand-père ne sont pas de chouettes personnes, le père de Peter étant le pire du lot. Si je n'ai pas été charmée à 100 % par Peter, j'ai tout de même apprécié sa personnalité et sa sensibilité ainsi que son évolution.
Mon gros coup de coeur revient à Pax, et à tous les chapitres où il apparaît. Parce que l'autrice a su rendre ces passages incroyable et passionnant ! J'ai adoré les descriptions de la nature, les rencontres que Pax va faire, j'aime énormément la manière dont les renards s'expriment, leur façon de percevoir les humains et ce qui les entoure. Ça donne des chapitres uniques et prenants. J'ai bien aimé les renards rencontrés, ils sont très touchants et sympathiques.
La plume de Sara Pennypacker est parfaite. Précise pour donner du relief et de la vie aux animaux, aux paysages. Juste pour donner le ton et les émotions. Vibrante pour évoquer tous ces thèmes sans sombrer dans le trop ou le pas assez. le texte file avec fluidité tout en applaudissant le travail d'écriture de l'autrice. Et les illustrations de Jon Klassen – dont j'avais découvert le travail avec son excellent album jeunesse « Je veux mon chapeau » – sont splendides ! La couverture est superbe avec ces tons d'automne et cette palette plus terne au fond pour évoquer la guerre. Je regrette presque que les illustrations à l'intérieur soient en noir et blanc, parce qu'il a vraiment un chouette coup de crayon pour les décors et les animaux.
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