Ce court roman (110 pages en poche) est un exercice oulipien où Pérec convie son lecteur à réviser ses figures de rhétoriques et en les recherchant dans un récit au ton potache ( j'ai pensé au
Boris Vian de
Vercoquin et le plancton) qui conte à grand renfort de répétitions burlesques les efforts d'une bande de potes pour permettre à un personnage (aux noms sans cesse variables) d'échapper à l'envoi en Algérie. Derrière le jeu se profile donc aussi une actualité récente (le texte est de 1966) et une prise de position politique.
Commenter  J’apprécie         120