Le titre français du livre "
Un nageur dans la ville" me semble plus adéquat que le titre espagnol et anglais du livre, "Les nageurs". En effet, même si Jonas va nager plusieurs fois par semaine avec son ami Sergio, l'histoire se concentre sur Jonas, qui vient de perdre sa compagne, dont
la mère va bientôt disparaître sans laisser de trace et dont le monde se dilite au propre comme au figuré.
L'écriture de l'auteur est solide. Certes, on est loin de l'écriture riante d'un Mendoza ou de la magnificence d'un Marias ou d'un Munoz Molina, quoique... Azaustre, quand la verve le prend, peut aussi nous emmener dans de très longues phrases qui semblent ne jamais se terminer.
Ceci dit, si beaucoup de critiques littéraires voient dans ce livre des références à Kafka, personnellement, j'y ai davantage trouver l'atmosphère peu à peu désincarnée de
Yoko Ogawa.
Une belle découverte, dont je remercie Babelio et les éditions du Seuil, même si la fin m'a paru manquer de quelque chose, d'imagination j'ai envie de dire.
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