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Critique de christinebeausson


Une chronologie un peu bousculée …

Stockholm 1945, Kersten confronté au gouvernement Hanson III, gouvernement d'unité nationale autour d'un premier ministre social démocrate allié à tous les autres partis (la ligue des fermiers, le parti du peuple et le parti de la droite) hormis le Parti communiste et le Parti socialiste.
Nous rencontrons Bo Östen Undén (1), Folke Bernadette (2).

Berlin 1939, Kersten est témoin de ce type de déclaration … «  Nous allons délivrer ce pays frère asservi par la vermine judéo-capitaliste » … tout un programme !
Nous suivons la carrière de ce médecin finlandais, l'homme qui réussissait par simple imposition des mains à soigner un exécutant zélé d'Adolf.
Le scénario ne nous épargne aucune des hypothèses sur ses actions de sauvetage de ce qui peut encore l'être … la déportation du peuple hollandais en Pologne, projet démenti par des historiens mais qui a hanté un certain temps notre Histoire.
Le dessin nous bouscule tout comme l'histoire, mais on arrive à suivre et à lever le voile sur une anecdote de l'histoire de la seconde guerre mondiale, anecdote peut être mais qui a permis de sauver des vies.
Les couleurs sont le reflet d'une époque … pas vraiment très gai!
Tome 2 à suivre

(1)
Bo Östen Undén est un juriste et homme d'état suédois (1886-1974), membre du parti social-démocrate.
Il a représenté la Suède à la Société des Nations pendant l'entre-deux-guerres.

(2)
Folke Bernadotte est un diplomate suédois (1895-1948). Il est connu pour avoir négocié la libération de 15 000 prisonniers des camps de concentration durant la seconde guerre mondiale.
En 1945, alors vice-président De La Croix rouge suédoise, Bernadotte essaya de négocier un armistice entre l'Allemagne et les Alliés.
Peu avant la fin de la seconde guerre mondiale, Bernadotte organisa l'opération de sauvetage Bus blancs pour évacuer des Déportés, notamment norvégiens et danois, dans des hôpitaux suédois, ainsi que des Déportés francophones du Cap Arcona. Il libéra ainsi 15 000 personnes de l'enfer des camps de concentration, et acquit une immense popularité. Cette opération résulte de l'intervention de plusieurs personnes, en particulier en Allemagne, et le rôle de Folke Bernadotte fut moins central - tant sur le plan des décisions à obtenir du côté de l'administration allemande dirigée par Himmler que sur le plan de l'organisation pratique des transports et de l'évacuation des déportés - que ce qu'il a pu être dit et écrit, par lui-même en particulier ou dans la Suède d'après-guerre.
Cependant, des travaux historiques récents1 indiquent que cette opération avait un coût moral, longtemps occulté : pour permettre la libération des prisonniers scandinaves, quelque 2 000 autres prisonniers, malades ou mourants, « principalement français, mais aussi russes et polonais », furent sortis du camp nazi de Neuengamme et transférés vers d'autres camps nazis. le transfert fut effectué dans les mêmes « bus blancs », conduits par des chauffeurs suédois, qui servirent à l'évacuation des Scandinaves.
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