"C'est facile d'être contre tout, mais ce n'est pas grave. Ce qui est grave, c'est de n'être pour rien. Moi je vous le dis, il vaut mieux rêver tout haut que de subir le cauchemar en silence."
"C'était un rebel né" commente Harlem Désir. "Quand quelque chose lui semblait insupportable, il lui fallait réagir par tous les moyens : la parole, la chanson, le geste. Il ne supportait ni l'injustice, ni le mépris à l'égard des autres et, sur le coup de l'émotion, il prenait parti. Il a toujours osé dire ce qu'il avait à dire. Il l'a chanté aussi. En décembre 1985, pendant notre meeting au Bourget, il a obtenu le prix de la chanson antiraciste avec "L'Aziza". Il le méritait largement. Le texte qu'il avait écrit lui ressemblait. Ce n'est ni un tract, ni un pamphlet, ni un manifeste mais un constat grave, tendre et plein d'espoir. Une chanson d'amour aussi. C'est par l'amour que se mêlent les cultures et qui s'estompent les différences"...
Aujourd'hui, cette puissante voix, claire et incisive perdure, tel un diamant qui restera à jamais dans nos mémoires. Et qu'aurais tu pensé de notre société actuelle? De nos guerres? De nos modes de vie? Toi qui eus tant de combats, tant d'idéaux.
Ton destin est une histoire extraordinaire qui ne connait pas de fin puisque ton empreinte sur la terre n'est pas près de s'effacer.
On dit que la chanson française est attaquée par la chanson anglo-saxonne. moi je connais un excellent moyen de défendre la chanson française, c'est d'en faire de la bonne.
je m'emporte pour ce qui m'emporte. Je crois avoir des qualités de pamphlétaire, puisque chaque fois qu'il se produit quelque chose d'important, je réagis tout de suite et je réfléchis après.