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Critique de amandinelecuyer


Critique littéraire de Jekamia
Charles Perrault est l'un des grand écrivains français du XVIIème siècle appartenant au mouvement des Modernes, né le 12 janvier 1628, dans une famille bougeoise à Paris, et mort le 16 mai 1703, à l'âge de 75 ans, à Paris encore une fois. C'est en 1697 que Charles Perrault a publié Histoires ou Contes du temps passé, une oeuvre contenant huit contes en prose appartenant au classicisme et au baroque. C'est le conte du le Petit Chaperon Rouge, un conte de la tradition orale très populaire en France depuis le XXèmesiècle, dont nous alons parler aujourd'hui.
le Petit Chaperon Rouge nous raconte l'histoire d'une jolie petite fille bien élevée, allant porter à sa grand-mère malade une galette et un petit pot de beurre préparé par sa mère folle. Or, pour accéder à la maison de la grand-mère la fillette doit traverser la forêt. Sur le chemin la jeune fille fera la rencontre d'un loup dont elle ne se méfiera pas lorsque ce-dernier demandera plusieurs information sur sa présence dans la forêt et sur la grand-mère. le méchant loup ayant les indications nécessaire pour retrouver la maison de la grand-mère prit le chemin le plus court et rapide pour y aller contrairement à la fillette prenant son temps pour cueillir des fleurs ou jouer avec des papillons. Quand le grand méchant loup fut arrivé chez la grand-mère il se fit passer dans un premier temps pour le petit chaperon rouge et dans un deuxième ne fit qu'une bouchée de la vieille femme. Après cela le loup tendit un piège à la jeune fille en se cachant sous la couverture du lit où était originellement la grand-mère. le petit chaperon rouge arrivant peu après tombe dans le piège du grand méchant loup, qui s'est fait passer pour sa vraie grand-mère, et fini dans le même lit que lui prête à être dévorée comme ça grand mère avant elle. C'est donc ainsi que la fillette se fit dévorer par le grand méchant loup. le conte s'achève par la morale de Perrault ci-dessous:
"On voit ici que de jeunes enfants,
Surtout de jeunes filles
Belles, bien faites, et gentilles,
Font très mal d'écouter toute sorte de gens,
Et que ce n'est pas chose étrange,
S'il en est tant que le Loup mange.
Je dis le Loup, car tous les Loups
Ne sont pas de la même sorte ;
Il en est d'une humeur accorte,
Sans bruit, sans fiel et sans courroux,
Qui privés, complaisants et doux,
Suivent les jeunes Demoiselles
Jusque dans les maisons, jusque dans les ruelles ;
Mais hélas ! qui ne sait que ces Loups doucereux,
De tous les Loups sont les plus dangereux."
Ce conte nous apprend que les jeunes et gentilles filles doivent se méfier des inconnus, ici représenté par le loup, surtout si ceux-ci sont particulièrement doux et gentils au premier abord. Dans cet histoire nous avons l'impression de voir Perrault reprocher aux femmes leurs insouciances, alias la mère laissant son enfant traverser seule une dangereuse forêt, ainsi que cette-dernière qui donnant instantanément sa confiance au grand méchant loup. Cette histoire est censée servir de contre exemple montrant ce qu'il ne faut pas faire, or nous remarquons que Perrault rejette implicitement la faute sur les victimes qui n'ont eut pourtant qu'un seul tort leurs naïveté. Ce conte censé avertir les jeunes filles du danger des inconnus se retrouve donc à être l'accusation de leur imprudence face au monde extérieur. Cette fin nous donne aussi une autre moral, celle du mal qui triomphe du bien. Une fin qui nous donne un regard très pessimiste sur le monde qui nous entoure.
le livre ne m'a pas particulièrement plu bien que je le trouve assez agréable et simple à lire. L'histoire n'est pour moi pas intéressante, cela est du au fait que je l'entende depuis des années et aussi et surtout à cause de son manichéisme, les méchants sont juste méchants pour être méchant, tandis que les gentils sont juste gentils. Cela me donne en quelque sorte l'impression d'avoir des personnages fade et avec peu de profondeur. Ce n'est bien sur que mon avis bien que personne ne devrait en attendre autant d'un conte pour enfant. le fait de relire le Petit Chaperon Rouge m'a, contrairement la première fois lorsque j'étais plus jeune, fait me remettre en question sur ma propre naïveté ainsi que sur la confiance que je porte aux personnes autour de moi. Cette remise en question n'a en revanche durée que quelque minute parce-que ,moi, ne suis plus un enfant.
le passage que j'ai préféré dans ce contre est le plus célèbre, celui du dernier dialogue entre le loup et le petit chaperon rouge. C'est ainsi que le conte finit avec sa morale juste après. Voici l'extrait ci-dessous:
« Ma mère-grand, que vous avez de grands bras !
- C'est pour mieux t'embrasser, ma fille.
- Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes !
- C'est pour mieux courir, mon enfant.
- Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles !
- C'est pour mieux écouter, mon enfant.
- Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux !
- C'est pour mieux voir, mon enfant.
- Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !
- C'est pour te manger. »
Nous voyons le suspence s'accumuler tout au long du dialogue juste pour finir sur sa chute. Contrairement à ce que nous aurions pu croire au fils de cette histoire il n'y aura pas d'happy end, au contraire la fin est nette et précise: le loup est indemne et la fillette est dans son ventre.











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