La vie n'est qu'une longue perte de tout ce qu'on aime.
Christian Bobin a dit : "les mots tus s'en vont hurler au fond de nous." Il ne l'a pas dit exactement comme ça. Mais moi, j'étais pleine de silences qui hurlaient au fond de moi. Qui me réveillaient la nuit. Qui m'ont fait grossir, maigrir, vieillir, pleurer, dormir toute la journée, boire comme un trou, me cogner la tête contre les portes et les murs. Mais j'ai survécu.
Il y a plus fort que la mort, c'est le souvenir des absents dans la mémoire des vivants.
On ne rencontre jamais les gens par hasard. Ils sont destinés à traverser notre chemin pour une raison.
Il faut apprendre à donner de votre absence à ceux qui n'ont pas compris l'importance de votre présence.
J’ai la certitude que quand une coccinelle se pose sur moi, c'est une âme qui me fait signe.
J'aime la beauté des choses parce que je ne crois pas en la beauté des âmes.
Tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis.
Sa vie est un beau souvenir.
Son absence une douleur silencieuse.
Bien sûr, il ya la mort, le chagrin, le mauvais temps, la Toussaint, mais la vie reprend toujourss le dessus. Il y a toujours un matin où la lumière est belle, où l’herbe repousse sur les terres brûlées.