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Citations sur Les Oubliés du dimanche (437)

Mon amour, la première fois que je t'ai embrassée j'ai senti un battement d'ailes contre ma bouche. J'ai d'abord cru qu'un oiseau se débattait sous tes lèvres, que ton baiser ne voulait pas du mien. Mais quand ta langue est venue chercher la mienne, l'oiseau s'est mis à jouer avec nos souffles, c'était comme si on se le renvoyait de l'un à l'autre. (p.243)
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[...] au matin du 1er septembre, Baudelaire trépigne devant la porte, un portrait de Janet Gaynor à la main qu'il a découpé dans un magazine.

Chap26 - p 107 -
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Un enfant sans mère est un orphelin. Mais comment appelle-t-on une mère sans enfant ? Mère d'un enfant qui n'est pas le sien.

Chap 57- p277 -
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- Vous ne vous ennuyez jamais ici ?
- Jamais.
- Mais ce n'est pas trop dur votre travail ?
- Si, c'est super-dur. Je n'ai que vingt et un ans. Mes collègues sont plus vieilles que moi. Elles ont toutes commencé plus tard. Ce métier c'est souvent un deuxième métier. A mon âge, ce n'est pas normal de voir des corps fatigués. Enfin, ce que je veux dire c'est que... c'est violent. Et puis, il y a la mort... Les jours d'enterrement, je ferme les fenêtres parce qu'on entend les cloches de l'église jusqu'ici...
- C'est quoi le plus dur ?
- Le plus dur, c'est d'entendre : 'Il ne se rappelle jamais mes visites alors je ne viens plus.'
Silence.
- Pourquoi vous ne cherchez pas un autre travail ?
- Parce qu'il n'y a pas un seul travail où je pourrais entendre les histoires que me racontent les résidents d'ici.
(p. 133-134)
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Des cahiers bleus je pourrais en écrire des centaines. Parfois, je me dis que je pourrais transformer chaque résident en nouvelle. Mais il faudrait que j'aie une jumelle.

Chap 45 - p186 -
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Il faut écouter dans l'urgence parce que le silence n'est jamais loin.
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Elle a appris à lire à l'âge de seize ans. Elle a eu la sensation de naître quand elle a touché l'alphabet, d'apprendre à respirer. Ensuite, sont venus les mots, puis les phrases. (p. 108)
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Ensuite, on a mangé chaud. Même si ce qu'il y avait dans nos assiettes était censé être froid...

Chap 61- p307 -
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Tu devrais mettre ton haut rouge, ça t'irait mieux, t'es mal coiffée aujourd'hui, range ta chambre, ne laisse pas traîner tes affaires, c'est toi qui m'as piqué mon rouge à lèvres, d'accord, ça va ma puce, aide-moi à débarrasser, tu viens avec moi au magasin, je passe te reprendre à 16 heures, tu me demandes mon avis, je te donne mon avis, j'ai pas le temps là, t'as fait tes devoirs, mais qu'est-ce que c'est que ça, t'as vu si c'est beau, tu n'iras pas, je t'ai acheté ça, fallait pas commencer, va mettre la table, non, non, non, bon d'accord mais une seule fois, ne rentre pas trop tard, pas de chocolat, pas de soda après 18 heures, tu ne pars pas sans prendre un petit déjeuner, mets ta veste il fait froid dehors, mais qu'est-ce que c'est que ce bordel, tu t'es brossé les dents, il serait peut-être temps de grandir, va prendre ta douche, ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave, je t'aime, bonne nuit, qu'est-ce que t'es belle ce matin, j'adore ce truc sur toi, ton prof d'histoire-géo vient d'appeler, il est tard, va te coucher, mais si c'est important les maths, ça va mon amour, c'est qui ce garçon, je sais que tu n'aimes pas lire mais ça tu vas adorer, je te récupère à quelle heure, ils font quoi ses parents, éteins les lumières, ne marche pas pieds nus, on va aller voir un médecin, ne discute pas, viens faire un câlin, si tu n'obéis pas, j'appelle ton père.
Avoir une mère, même chiante, même dingue, même mère.
(p. 136-137)
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– Comment ça va aujourd’hui, monsieur Girardot ? – Ma femme est morte. – Ça fait longtemps maintenant. – Vous savez, quand on a perdu la personne qu’on aimait le plus au monde, on la perd tous les jours.
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