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Critique de Chri


De la pop'philo neo-productiviste,
d'un prof de Standford qui se la pète un peu sous des airs cools ;
Impossible de m'enlever de la tête l'image du type en sweetshirt gris clair,
dont on ne voit que les auréoles de sueur sous les aisselles...

Je rapporte plus bas 3 citations pour rendre compte de cette tonalité toxique.

A moins que...

ce béton culturel,
armé d'une culpabilité obsessionnelle très religieuse,
qui traversent le monde universitaire comme le reste de la société,
ne se fende sous nos yeux...

Le procrastinateur assume sa mauvaise foi comme sa pure liberté...

Or, s'il y a la liberté de refuser la culpabilité,
il reste encore l'injonction de l'archétype sauvé par son travail acharné,
auréolé de sa position sociale...

Ce livre deviendrait en effet très amusant,
si ces 3 propositions apparemment au premier degré,
étaient en fait bourrées de mauvaise foi...

- “la procrastination structurée, (est) une stratégie épatante dont j'ai découvert qu'elle transforme les procrastinateurs en foudres de guerre, respectés et admirés pour leur zèle infatigable”

- “Le procrastinateur devient un citoyen utile, qui peut même, comme moi, acquérir une réputation de bourreau de travail”

- “Vous avez conscience d'être un procrastinateur incurable mais structuré, capable d'abattre une formidable quantité de travail”
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