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Critique de Souri7


🎩 Vingt-troisième tome de la saga William Monk.🎩


Le commissaire Monk est appelé sur les lieux d'un drame. À son arrivée, il découvre une scène d'horreur innommable où la victime a été torturée et disloquée même après sa mort. Dans la pièce, 17 bougies, dont certaines de couleur. La victime, un Hongrois se révèle être un homme sans histoire, respecté de tous. La communauté hongroise ne parlant pas anglais pour leur majorité, William Monk se fait aider par l'un d'eux. Peu de temps après, un second puis un troisième et, enfin un quatrième meurtre ont lieu. Les soupçons se tournent rapidement sur Herbert Fitzherbert, médecin qu'Hester a connu en Crimée...


J'aime beaucoup cette série. Son ambiance, son atmosphère très britannique, très sombre par moment et les personnages attachants. Malheureusement, cette fois-ci, je me suis quelque peu ennuyée. le crime est certes sombre, satanique... mais l'enquête est insipide et le procès qui suit est tout simplement bâclé.😮

C'est simple, j'ai eu l'impression pendant toute cette aventure d'avoir un plagiat du premier tome puisque les grandes thématiques sont les mêmes. La perte de mémoire, la peur d'être coupable et de ne pas s'en souvenir, la guerre de Crimée... Ici, le personnage souffrant de perte de mémoire n'est pas William Monk, mais un ami d'Hester, surgi du passé et longtemps cru mort. Celui-ci, tout comme Monk ne sait pas s'il est coupable ou non. Anne Perry modifie le scénario ici en faisant de son personnage un être fataliste et non combattif. 🤨


L'intrigue manque cruellement d'énergie avec des lenteurs, des lourdeurs en pagaille. Ne parlons pas non plus des nombreux apartés se référant aux épisodes précédents. Certes, cela est très utile pour les lecteurs occasionnels ou pour se remettre dans le bain de la série... mais là, c'était indigeste d'apprendre pour la énième fois que Monk a eu un accident, qu'il a perdu la mémoire, qu'Hester a été la seule à lui faire confiance, qu'elle n'est pas jolie, mais n'a pas sa langue dans sa poche , que Monk l'a épousé, qu'ils ont adopté un tafouilleur du nom de Scuff, que celui-ci a été enlevé puis sauvé ..... RAAAAAAA 🤬


Côté personnages, Oliver Rathbone fait son apparition vers les 2/3 du livre. Nous découvrons son nouveau mariage avec Beata. Quant à Scuff, celui-ci a poussé et atteint les 18 ans. D'ailleurs, le livre est en partie sauvé grâce à ce personnage. Au côté de Crow, Scuff apprend la médecine et prend conscience des responsabilités. le passage concernant le traitement du patient souffrant du tétanos est stupéfiant.


Globalement, cet épisode laisse un gros sentiment de gâchis. Les personnages récurrents passent d'un statut à un autre sans la moindre explication. Ainsi comme signalé plus haut, Rathbone est marié ; Crow a obtenu son diplôme de médecin (il exerçait auparavant de manière illégale) ; Scuff est adulte ; Charles Latterly, le frère d'Hester refait surface. Bref... énormément de changement.

Au final, une enquête qui promettait du mystère, mais qui se termine sur une grosse déception avec cette révélation finale faite par l'auteur, comme si elle désirait en finir au plus vite. Un peu plus de suspens, de scénarisation, de sensationnel auraient été les bienvenues.😴
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