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Critique de Alfaric


Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d'éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l'hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C'est dans cette optique que les éditions Soleil on lancé la collection "Oracle"…


Tous les tomes de la saison 1, constitué de 5 tomes, fonctionne de la même manière : l'aède aveugle sans nom à travers son auditoire les caprices des dieux et les vengeances des hommes, ou les caprices des hommes et les vengeances des dieux…
Dans ce tome 1, intitulé "La Pythie", le mégalomane roi de Sparte Eurycratidès tue la Pythie dont les prédictions ne lui ont pas plus. La jeune Aspasie (on t'a reconnu Gina Lollobrigida ! ^^) prend le relais et fait carrière dans la profession d'être brutalement violée par son patron : pour se venger, elle dresse le roi cruel et égocentrique contre le dieu cruel égocentrique en poussant Eurycratidès à déclarer la guerre à Apollon et se lancer à l'assaut de l'Olympe !
Dans ce récit, Zeus le roi des dieux subit étrangement les événements, coincé entre un Apollon sadique à souhait et une Athéna manipulatrice à souhait. La tragédie concoctée par l'alchimiste à tout faire Oliver Peru est tout à fait réussie car elle entremêle comme il faut les passions humaines et les passions divines, et ce n'est pas sans rappeler les récits vénéneux de l'auteure Dark Fantasy Tanith Lee.

Niveau graphismes, le dessinateur italien Stefano Martino assisté aux couleurs de Digikore Studios reste dans les standards de chez Soleil, mais on est dans le gratin du mainstream et on se paye le luxe d'une magnifique double page et d'un gros clin d'oeil à Ray Harryhausen... Sauf qu'on sent fortement les influences de la saga vidéoludique "God of War" qui faisait la part belle à une Antiquité Dark Fantasy (le pied quoi !). Tellement fortement d'ailleurs que parfois on frôle le plagiat, l'artiste reprenant les paysages, les décors, les créatures, les costumes, les accessoires et les postures des artworks du jeu vidéo… Et c'est pour cela que si je n'ai pas boudé mon plaisir j'ai quand même retiré 1 étoile au final.
Lien : http://www.portesdumultivers..
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