Qui lire...
quand on veut se libérer de l'habitude de lire
lirons nous
Alberto Caeiro, Ricardo Reis,
Alvaro de Campos, Bernardo Soares ou Alexander Search ?
ou
Fernando Pessoa ?
l'époque avait besoin d'un grand poète
l'aurait-elle remarqué
s'il avait laissé les mots sortir de la malle ?
Aurions nous su alors
aimer ces mots plus que l'amour lui-même de ces mots ?
Comment dévorer cet ogre
précurseur à posteriori
de l'évangile de Judas
and men's mere soul too man for its abode.
C'est à
Lisbonne
dans un rade - vous savez un de ces bistrots où l'on existe que dans de froides indifférences
où se rejoignent dans des matins de tristes dimanches, tous les abandonnés, abandonneurs qui changent d'histoire et de nom au fil des verres pour bâtir leur mythe qui est rien de tout.
En écoutant quoi d'autre que les fados chantés par Amalia
Rendons à Cesario ce qui lui appartient et nous boirons du vino Verde
Allez y
buvez
lisez
et soyez mal ou bien
qu'importe
mais soyez vous....
nombreuses sont les lignes (de la première partie) que nous devons à ce bon Fernando
© Mermed
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