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Critique de Eowyn23
J'ai beaucoup de nostalgie pour ce livre... C'est lui qui présente toute la galerie de personnages qui nous manquent tant une fois le dernier tome de Cadfael refermé.
Ainsi, si l'enquête ici n'est pas la mieux ficelée de la série, et que d'autres tomes sont objectivement mieux faits et plus intelligemment menés (La Vierge dans la Glace, le Capuchon du Moine), c'est celui-ci que je préfère au bout du compte - c'est lui qui met en place toute la suite.
Tous les atouts de la série, dont surtout l'amitié unique et pleine de vie entre le jeune et arrogant Beringar et le pétillant Cadfael - et toute la galerie de personnages parfois drôles parfois touchants - s'étalent déjà au long des pages avec un plaisir non dissimulé. On en vient même à se demander si l'intrigue policière n'est pas juste un prétexte pour justifier l'apparition de tous ces personnages, leurs interactions soignées et souvent pétillantes. le roman perd même de plus en plus son côté enquêteur pour se finir sur un duel qui tient plus du roman de cape et d'épée ou de chevalerie remis au goût du jour que du reste du récit. Mais qu'importe la cohérence littéraire du récit, c'est délicieux et ça en met plein les yeux.
Mais la force principale d'Ellis Peters, si ce n'est ses personnages qu'elle croque pleins de vie et d'énergie, c'est son goût évident pour la reconstitution historique méticuleuse. Elle s'amuse manifestement à faire renaître ce 12e siècle qu'elle connaît bien, et le plaisir qu'elle éprouve à ce petit jeu est communicatif. Suffit d'avoir aussi un certain goût pour l'histoire, et on se laisse facilement prendre dans ce Moyen Âge nuancé et, pour une fois, pas caricaturalement violent ou obscurantiste.
Ainsi, si l'enquête ici n'est pas la mieux ficelée de la série, et que d'autres tomes sont objectivement mieux faits et plus intelligemment menés (La Vierge dans la Glace, le Capuchon du Moine), c'est celui-ci que je préfère au bout du compte - c'est lui qui met en place toute la suite.
Tous les atouts de la série, dont surtout l'amitié unique et pleine de vie entre le jeune et arrogant Beringar et le pétillant Cadfael - et toute la galerie de personnages parfois drôles parfois touchants - s'étalent déjà au long des pages avec un plaisir non dissimulé. On en vient même à se demander si l'intrigue policière n'est pas juste un prétexte pour justifier l'apparition de tous ces personnages, leurs interactions soignées et souvent pétillantes. le roman perd même de plus en plus son côté enquêteur pour se finir sur un duel qui tient plus du roman de cape et d'épée ou de chevalerie remis au goût du jour que du reste du récit. Mais qu'importe la cohérence littéraire du récit, c'est délicieux et ça en met plein les yeux.
Mais la force principale d'Ellis Peters, si ce n'est ses personnages qu'elle croque pleins de vie et d'énergie, c'est son goût évident pour la reconstitution historique méticuleuse. Elle s'amuse manifestement à faire renaître ce 12e siècle qu'elle connaît bien, et le plaisir qu'elle éprouve à ce petit jeu est communicatif. Suffit d'avoir aussi un certain goût pour l'histoire, et on se laisse facilement prendre dans ce Moyen Âge nuancé et, pour une fois, pas caricaturalement violent ou obscurantiste.
