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Citations sur Frère Cadfael, tome 2 : Un cadavre de trop (10)

Osbern le bancal, qui était né avec les jambes atrophiées, et qui se déplaçait à une vitesse incroyable sur ses mains armées de patins de bois, trainant derrière lui ses genoux sans force sur une petite charrette de bois, était le plus humble parmi ceux qui suivaient le roi.
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Mais cet inconnu, jamais condamné, jamais accusé de rien, qui réclamait justice, ne serait pas enterré parmi les pendus, et Cadfael ne trouverait pas le repos avant d'avoir pu le faire mettre en terre sous le nom qui était le sien, et avec tous les honneurs qui lui étaient dus.
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- Quatre-vingt-quatorze ? Quatre-vingt-quinze ? lança Prescote, exaspéré, un de plus ou de moins, quelle importance ? Ce sont tous des traîtres, ils ont tous été condamnés, je ne vais pas m'arracher les cheveux parce que le nombre ne correspond pas tout à fait.

- Vous, non, peut-être, reconnut simplement Cadfael, mais Dieu demandera des comptes.
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Il vit sortir du jardin deux silhouettes étrangement disparates, le moine d'âge mur, solide, trapu, halé, avec sa démarche chaloupée de marin, qui posait une main protectrice sur l'épaule du jeune garçon mince aux jambes nues, vêtu d'une tunique qu'il avait du hérité de son grand frère.
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toute mort inopportune, tout homme fauché en pleine vigueur sans avoir eu le temps de se repentir ou de réparer ses fautes est un cadavre de trop.
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Votre Grâce, avoua-t-il tout net, nous avons échoué, il n’y a rien d’autre à dire. On a fouillé chaque rue, on a interrogé tous les notables et les marchands, on a tout passé au crible. La ville n’est pas si grande, et à moins d’un miracle, je ne vois pas comment ils ont pu la quitter sans se faire voir. Mais on ne les a pas trouvés, rien, aucune trace. Au cas où ils auraient traversé la rivière à la nage, pour franchir la Première Enceinte de l’abbaye, j’ai envoyé là-bas une patrouille, mais je doute maintenant du résultat. Hesdin s’entête toujours.
[challenge des livres sans citation]
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Cadfael retourna veiller l'inconnu et continua à poser des questions, mais sans obtenir de réponses utiles. Cette nuit, il faudrait emmener les corps qui étaient encore là sur des charrettes et descendre la Wyle pour gagner l'abbaye ; la chaleur de l'été ne permettrait pas d'attendre plus longtemps. A l'aube, l'abbé consacrerait u nouveau lopin de terre au bord le clôture, pour y creuser une fosse. Mais cet inconnu, jamais condamné, jamais accusé de rien, qui réclamait justice, ne serait pas enterré parmi les pendus, et Cadfael ne trouverait pas le repos avant d'avoir pu le faire mettre en terre sous le nom qui était le sien, et avec tous les honneurs qui lui étaient dus.
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Il faut la moitié d'une vie pour atteindre le point d'où l'on peut toujours voir l'éternité, et il arrive qu'une brève injustice la masque soudain.
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- Vous non, peut-être reconnut simplement Cafdael, mais Dieu demandera des comptes. Vous aviez ordre d'exécuter quatre-vingt-quatorze hommes, Arnulf de Hesdin compris. Que cela se justifie ou non, c'était vos ordres, ils émanait du roi, ça c'est clair. Pour cet acte les comptes se règleront plus tard, et devant un autre tribunal. Mais ce quatre-vingt-quinzième ne faisait pas partie du total, le roi n'avait pas autorisé son exécution, nul gouverneur n'en avait reçu l'ordre, il n'a jamais été accusé de rébellion ou de hautre trahison, et celui qui l'a tué est coupable de meurtre.
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- Me voici, mon Seigneur, dit Hugh Beringar, en s'inclinant. Hugh Beringar de Maesbury, au service de votre Grâce avec tous mes biens. Ce n'est pas grand chose, six chevaliers et quelques cinquante hommes d'armes, mais la moitié sont de bons archers. Ils sont tous à vous.

- Votre nom nous est connu, Messire Beringar, répliqua sèchement le roi. Vos possessions aussi. Mais votre fidélité nous l'était moins. A ce qu'on m'a dit, vous étiez proche des traîtres FitzAlan et Adeney il y a encore peu de temps. Et même ce changement survient tardivement. Voici environ deux mois, que je suis ici sans avoir eu de vos nouvelles.

- Votre Grâce, dit Beringar, depuis mon enfance, je regarde ces hommes, que vous considérez comme des traîtres - et je le comprends, - comme mes pairs et amis. En tant que tel, ils ne m'ont jamais déçu. Votre Grâce est trop impartiale pour ne pas admettre que pour quelqu'un comme moi - qui n'ai jusqu'alors juré fidélité à personne, - choisir par les temps qui courent demande sérieusement réflexion, s'il faut se décider une fois pour toutes.
.../...
Ceux qui sont venus à vous sans réfléchir peuvent vous lâcher de la même façon.

- Et pas vous ?

- Et moi, non, fit-il fermement.
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