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Critique de som
Sacré défi que celui qu'accepte de relever Gary Montaigu.
Fraichement couronné par le prestigieux International Book Prize, le voilà maintenant vedette de l'émission de téléréalité « un écrivain, un vrai ». Celle-ci est censée dévoiler à un vaste public les mystères de la création. Dans les faits, ce contrat insensé va faire vaciller la vie de Gary. Son couple, son travail et même ses fondements psychologiques.
Au-delà de l'intrigue finement menée, ce roman décortique avec subtilité et intelligence les mécanismes de la téléréalité tout en exposant les recettes éculées mais fort efficaces du storytelling. Pia Petersen explore également la tension intérieure de tout créateur. Comment concilier ses ambitions artistiques tout en étant populaire ? Faut-il écrire ce que le public attend ou ce que l'écrivain souhaite réellement ? Dans une société où le marketing règne en maître absolu, y a-t-il encore de la place pour l'art ou toute création n'est-elle qu'un simple objet, son créateur un fabricant parmi d'autres ?
Il est ici aussi question de littérature, du fantasme du roman parfait, des livres plus importants que la vie. On pense alors à Truffaut qui disait parfois préférer un bon livre à une mauvaise nuit d'amour … Les relations de couple sont également passées au crible. Dans ce qui est un autre jeu de rôle, qui est le dominant, le dominé ? Pourquoi Gary reste-t-il marié avec Ruth alors que le silence s'installe entre eux ? Il est plus confortable de se voiler la face plutôt qu'affronter la réalité. Attention, l'amour conjugal s'est peu à peu transformé en piège.
Vie réelle versus vie rêvée, la pureté artistique contre les demandes du marché, voilà de quoi rendre totalement fou notre pauvre Gary ! Heureusement qu'il reste les amis. du coup, on se réjouit de sa rencontre avec la vie, la vraie, en la personne d'Alain Mabanckou. Arrivera-t-il à le faire sortir son apathie virtuelle, de le sauver de la schizophrénie dans laquelle il est plongé ? Réponse à la fin de l'ouvrage ….
Fraichement couronné par le prestigieux International Book Prize, le voilà maintenant vedette de l'émission de téléréalité « un écrivain, un vrai ». Celle-ci est censée dévoiler à un vaste public les mystères de la création. Dans les faits, ce contrat insensé va faire vaciller la vie de Gary. Son couple, son travail et même ses fondements psychologiques.
Au-delà de l'intrigue finement menée, ce roman décortique avec subtilité et intelligence les mécanismes de la téléréalité tout en exposant les recettes éculées mais fort efficaces du storytelling. Pia Petersen explore également la tension intérieure de tout créateur. Comment concilier ses ambitions artistiques tout en étant populaire ? Faut-il écrire ce que le public attend ou ce que l'écrivain souhaite réellement ? Dans une société où le marketing règne en maître absolu, y a-t-il encore de la place pour l'art ou toute création n'est-elle qu'un simple objet, son créateur un fabricant parmi d'autres ?
Il est ici aussi question de littérature, du fantasme du roman parfait, des livres plus importants que la vie. On pense alors à Truffaut qui disait parfois préférer un bon livre à une mauvaise nuit d'amour … Les relations de couple sont également passées au crible. Dans ce qui est un autre jeu de rôle, qui est le dominant, le dominé ? Pourquoi Gary reste-t-il marié avec Ruth alors que le silence s'installe entre eux ? Il est plus confortable de se voiler la face plutôt qu'affronter la réalité. Attention, l'amour conjugal s'est peu à peu transformé en piège.
Vie réelle versus vie rêvée, la pureté artistique contre les demandes du marché, voilà de quoi rendre totalement fou notre pauvre Gary ! Heureusement qu'il reste les amis. du coup, on se réjouit de sa rencontre avec la vie, la vraie, en la personne d'Alain Mabanckou. Arrivera-t-il à le faire sortir son apathie virtuelle, de le sauver de la schizophrénie dans laquelle il est plongé ? Réponse à la fin de l'ouvrage ….
