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Critique de IreneAdler


Des fois que certains pensent que les clandestins en France ont la belle vie, qu'ils lisent ce roman (s'ils ne veulent pas lire la presse).
Un roman qui s'attache à décrire le quotidien des mendiants et dépouilleurs de métro. Mais si, ceux qu'on appelle les Roms ou Roumains (sans que l'on bien sûrs qu'ils le soient effectivement). Parfois, souvent sans doute, il y a un/e qui se détache du lot par son intelligence, ou ses capacités physique. Ciprian, lui se sont les échecs. Mais cela ne lui garantit aucune place dans un pays qui fait la chasse aux sans-papiers...
Pas de romantisme, pas de pathos, pas de larmoyant dans ce roman. Petit parvient à écrire un roman qui sonne juste, qui malgré son sujet vraiment pas drôle a des pointes d'humour, de joie et d'espoir. Ce qui n'était pas gagné, évidemment. En plus de cela, l'écriture est fluide, les personnages sont plutôt tous bien incarnés ; un petit bémol sur la mère, cependant, qui très vite devient un peu accessoire (tout est expliqué par l'intrigue), bien qu'elle précipite également l'histoire au moment où le lecteur se demande comment l'auteur va s'en sortir, parce que là vraiment, tout se passe bien, mais on sent bien que ça ne va (peut) pas durer, et puis on commence à trouver le temps long. Bientôt, on aura peur d'en manquer, de temps.
Ce que dit aussi ce roman, c'est que tout dépend de ses rencontres. Ciprian rencontre les mauvaises personnes, celles qui le feront quitter son pays, et pire encore. Mais aussi les bonnes personnes. Notamment un gros personnage qui m'a fait penser au commissaire des Feuillets de cuivre de Clavel, mais qui a la passion des échecs plutôt que des livres.
Un roman bien troussé avec comme personnage principal des ombres qui hantent nos rues et nos transports en commun.

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