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J'ai découvert ce livre par hasard lors d'une publication sur les réseaux sociaux.
Je l'ai acheté… je ne pensais pas découvrir un album d'une telle douceur. Les dessins sont magnifiques.
Les dialogues sont une « extravagance » de belles pensées, un surplus de poésie et de réflexion pures.
Les bonus en fin d'ouvrage nous apprennent certaines traditions japonaises, pour comprendre entre autres l'art du shamisen.

Je continue donc mon périple de bandes dessinées. Des oeuvres qui reposent l'âme et illuminent mes pupilles.

Bonne lecture !

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Les auteurs nous proposent ici une très belle bande-dessinée. J'ai beaucoup aimé les dessins et les couleurs qui évoquent les estampes japonaises traditionnelles. Les illustrations sont très soignées, parfois en couleurs, parfois dans des tons sépias. L'immersion dans le Japon du début du XXème siècle est immédiate.

L'histoire en elle-même m'a un peu moins plu, ou plutôt je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. le récit a des airs de conte philosophique : une jeune musicienne itinérante au talent exceptionnel voit son périple jalonné de rencontres déterminantes (artistes, dieux, démons, etc).

C'est une jolie B.D. très dépaysante, même si j'ai l'impression de ne pas avoir réussi à l'apprécier autant que le livre ne le méritait...
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Le Shamisen est un instrument de musique à cordes traditionnel japonais. L'histoire nous raconte la vie fantasmée de Haru Kobayashi, artiste aveugle itinérante ayant réellement existé. le dessin épuré s'inspire de la peinture traditionnelle japonaise, couleurs pastel parcimonieusement distribuées sur un fond imitant le papier artisanal à grain. C'est beau, élégant et raffiné, c'est une belle histoire pleine de poésie, de mythologie japonaise, un récit doux et teinté de folklore. Mais peut-être un peu trop à mon goût, il y a comme une vénération de la culture japonaise, trop appuyée, trop mystique, et je l'ai lue avec de la distance, je n'arrive pas à m'intéresser à cette culture qui reste totalement hermétique à mes yeux, ça reste pour moi juste du folklore. J'ai aimé cette lecture, mais je n'en retiendrai pas grand chose hormis la délicatesse du graphisme.
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"Bonjour les Babélionautes! Aujourd'hui, nous allons parler d'une BD titrée Shamisen signée par Guilherme Petreca et Tiago Minamisawa.

Or donc Haru, une joueuse itinérante de shamisen et aveugle depuis la toute petite enfance, croise un kappa, une créature magique. Elle lui parle avec douceur et gentillesse. Pour la remercier, il lui fait un don: elle pourra désormais communiquer avec les dieux.

Alors, commençons par ce qui saute aux yeux: quelle splendeur! Quelles magnifiques couleurs! le trait rend hommage aux estampes japonaises tout en proposant quelque chose de nouveau. Les pages imitent la texture du papier...

-Bah elles sont en papier, triple buse.

-Mais bien sûr, Méchante, ce n'est pas ce que je voulais dire! Elles sont colorées pour que le papier imite la texture des estampes.

-Tu veux dire que tu chantes les louanges d'une BD qui déguise son papier... en papier?!

-Non! Une BD qui se déguise en estampe! Et en réalité, elle fait mieux qu'un déguisement: elle rend hommage à un art, sans le contrefaire. Tiens, tu le vois par exemple sur la couverture, avec cette étrange courbure des doigts. Cela ressemble tout à fait aux oeuvres exposées au musée Guimet!

-Et si elle passait à l'histoire, la bobo-intello? on s'en fiche de ce que tu fiches le dimanche!

-Hé bien, je suis surprise! le récit prend une allure de conte philosophique et merveilleux qui ne me déplaît point, avec maintes réflexions et citations sur le bien, le mal, la vie... la douceur des couleurs donne un ton doux et mélancolique à l'ensemble. J'ai rarement lu BD si apaisante!

-Ben moi, j'ai pas tant aimé que ça, Gentille! Je te rappelle que j'ai jamais apprécié L'alchimiste! Pour moi, cette BD se range dans la catégorie "j'affiche un visage songeur en méditant sur la fragilité de l'existence". Oui, c'est un genre à part entière, quand j'ouvrirai une librairie, j'installerai ce rayon et ce sera pas mon préféré!

-Je reprends sur les qualités, Méchante: j'ai adoré comment la perception du monde est représentée, avec ces petites bulles rouges. Et les clins d'oeil à l'histoire de l'art émeuvent mon petit coeur! Voilà ce que j'appelle du fan service!

-Mouais. Tout ceci reste cependant bien abstrait, Gentille! le shamisen, je ne sais pas à quoi ça ressemble à la fin du bouquin.

-Ce n'est pas un problème! Regarde, j'ai trouvé les morceaux sur Toituyau.

-...

-Tu ne dis rien, Méchante?

-... Je suis morte et en enfer, c'est ça?

-Mais noooon!

-Attends, je veux bien respecter les cultures, mais je ne comprends pas ce son! Il part dans tous les sens, c'est triste et fade! On dirait ta cuisine, mais pour les oreilles!

-Je reconnais que... c'est particulier, mais attention, on ne juge pas, Méchante! La France n'est pas en reste question traditions musicales étonnantes.

J'ajoute en dernier lieu que cette BD a été conçue comme un outil pour ouvrir vos horizons: elle s'achève sur une masse plus que respectable d'informations et de contextualisation de l'oeuvre afin de vous instruire sur ce folklore original.

Si vous êtes curieux et avide de renseignements sur un art traditionnel disparu, vos désirs seront comblés."
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Shamisen est un roman graphique de Tiago Minamisawa (scénario) et Guilherme Petreca (dessin). Les auteurs racontent la vie de de la célèbre goze Haru Kobayashi (1900-2005), une musicienne itinérante jouant du shamisen. Un ouvrage empreint de poésie qui évoque la musique traditionnelle japonaise.
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Le shamisen est un instrument traditionnel japonais joué par des goze (musiciennes) qui se déplacent de villages en villages pour jouer de leur instrument et partager leur art.

Leur mélodie est connue pour être puissante et touchante

Nous suivons à travers ce conte le personnages de Haku, dont l'histoire est inspirée par la vie d'une des dernières gozes, Haku Kobayashi. Très jeune, elle perd la vue. Sa mère décide alors de lui faire apprendre le Shamisen. Les années passent et Haku se perfectionne dans cet art, apportant distraction et réconfort aux habitants des villages qu'elle visite. le récit est parsemé de mythologie et de folklore japonais. Il y est question de la vie, de la mort, de la beauté de ce chant qui "apaise les douleurs et dissout les rancoeurs".

Le récit est suivi de poèmes accompagnant les notes du shamisen, de pages explicatives sur l"histoire de cet instrument et plus précisément sur sa musique, les caractéristiques de la musique traditionnelle japonaise et la vie de Haku Kobayashi.

C'est un très beau livre, intéressant et dépaysant aux illustrations magnifiques, qui accompagnent parfaitement la douceur et la beauté que l'on imagine être cette mélodie.

Cet ouvrage est un hommage beau et touchant à cette tradition japonaise et à ces femmes dont le métier, bien que magnifique, fut très éprouvant, et plus précisément à Haku Kobayashi, qui exercera ce métier toute sa vie, se produisant, enseignant sa discipline et enregistrant ses chansons, jusqu'à sa mort en 2005.

Je suis ravie d'avoir pu découvrir cet instrument méconnu, et hautement important pour la culture japonaise. Pour preuve, en 1978, la musique des goze a été reconnue Patrimoine Culturel Immatériel par le gouvernement japonais!

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Attraction immédiate pour la couverture. Elle est mate, douce au toucher, veloutée. La reliure est cousue, le signet rouge promet de belles lectures. le dessin est doux et délicat. Aussitôt, on commence feuilleter. Même plaisir pour les pages. Un papier épais, type parchemin, dans les tons ivoire. Un vrai plaisir tactile et visuel !
Le graphisme est raffiné, en coloris pastel. Certaines pages, dans les coloris sombres ou sépia, se passent même de texte. Comme celles de la tempête de neige, dans les premières pages. le lecteur est tout de suite immergé dans l'histoire.

Ce roman graphique est inspiré de la vie de Haru Kobayashi, au début du 20ème siècle. C'est une goze. Ce sont les femmes japonaises aveugles qui survivaient en jouant du shamisen (un instrument traditionnel à cordes) dans les villages traversés.
Haru est orpheline et pauvre. Elle ne possède rien, mais elle fait du bien à tous ceux qu'elle rencontre. Une infinie bienveillance et beaucoup de sagesse :
« La poésie de la vie est comme un livre vide qui attend la plume »

Ce récit est d'abord une ode à la puissance apaisante de l'art, à la résilience, à l'amour. Une belle réussite, même si j'ai trouvé qu'il manquait de densité. A priori, la vie de Haru expliquée et documentée, à la fin, était passionnante.
Mais rien que pour la qualité du papier, de la couverture, le raffinement des dessins, je conseille ce livre. Surtout à ceux qui sont sensibles à la littérature et à l'art japonais.
Si vous le lisez, commencez bien par le « bonus » des dernières pages. Ces documents présentent la vie de Haru, l'art musical, les textes des chansons.
Ainsi, on comprend et on apprécie beaucoup mieux cette jolie BD.

Instagram : commelaplume

Lien : https://commelaplume.blogspo..
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C'est l'hiver, une femme lutte contre le froid et la neige, son bébé sur le dos. Elle arrive enfin à destination, un fabricant de shamisen l'attend... Ce bébé s'appellera Haru (printemps en japonais).
Sous ce très beau livre se cache un conte inspiré par la vie de Haru Kobayashi, joueuse de Shamisen, instrument traditionnel japonais. Haru est une goze, une artiste itinérante qui marche de ville en village pour jouer des musiques folkloriques et des chants populaires.
Tiago Minamisawi crée un conte autour d'un de ces parcours... Haru va y croiser des créatures, des déesses, un véritable chemin initiatique entrecoupé de poèmes, de réflexions sur l'art, la mort...
Guilherme Petreca magnifie ce conte avec une grande variété graphique. Je me suis souvent arrêté pour admirer, tout simplement.Un superbe cahier bonus nous éclaire sur les termes japonais, les traditions et les personnages réels croisés dans ces pages.
Un divin cadeau que cet album magnifique (dos toilé, couverture, papier, tout est soigné !), à offrir, à lire, à admirer !
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Quel bel album que voilà ! Il rend un magnifique hommage à ce Patrimoine Culturel Immatériel japonais : la musique des « goze ». Avec « Shamisen », qui est aussi le nom de l'instrument de musique utilisé par Haru, notre héroïne, on plonge dans un univers onirique à la limite du fantastique.
Les dessins sont magnifiques, les couleurs douces et un peu passées mettent parfaitement en valeur le récit. Celui-ci, empreint de poésie et de sagesse, et un délice.
Une très belle découverte, qui nous transporte dans un autre monde, le temps d'une lecture. Une grande réussite, un véritable joyau !
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Ah mais quelle merveille que ce roman graphique!

J'étais à la médiathèque ce matin, je passais dans les rayons quand mon regard s'est retrouvé accroché à cette magnifique couverture et je m'en félicite car j'ai vraiment passé un merveilleux moment.

On va faire simple j'ai tout aimé, l'histoire et les illustrations.

L'histoire c'est celle d'Haru une jeune aveugle qui va devenir une Goze, une joueuse de Shamisen. Au cours de sa vie elle sera amenée à rencontrer différents dieux (des kamis) et à jouer pour eux.
Bien évidemment il y a une dimension fantastique mais le personnage d'Haru a été inspiré par celle qui fut la dernière Goze : Haru Kobayashi.

C'est donc un très beau conte, très poétique et magnifiquement illustré que nous proposent les 2 auteurs mais c'est également une plongée dans cet art ancestral qu'est la musique traditionnelle japonaise.

A la fin, vous trouverez les paroles de quelques-unes des chansons du répertoire des Goze puis différents articles sur ces musiciennes, sur celle qui a inspiré notre héroïne, sur son maitre, sur la musique traditionnelle... Bref de quoi en apprendre d'avantage sur cet art.

Un roman graphique à s'offrir et à offrir.
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