>
Critique de amuri59
Livre court mais très intense qui nous plonge dans la vie d'Isabelle, de sa jeunesse en prologue, à la rencontre étonnante de Frédéric. Rapidement, ils forment un couple pris par la passion, ils sont fusionnels. Mais un jour, le véliplanchiste qu'est Fréderic part en mer et ne rentre pas. Pour sa compagne, restée à la maison, c'est d'abord l'angoisse puis la terrible nouvelle. Comment réagir face à cela ?
C'est là le propos de ce roman noir. Noir comme l'abîme dans lequel va s'enfoncer Isabelle, le lecteur devient spectateur de sa lente descente en enfer. La peine se transforme très rapidement en dépression, telle un tsunami qui emporte tout sur son passage. La jeune femme largue totalement les amarres, son esprit se laisse happer par cette houle de tristesse et de désespoir jusqu'à ne plus être relié au réel. Une folie douce que nenni, celle-ci est oppressante, dévastatrice et possessive au point de prendre tout l'espace et de ne plus laisser sa victime remonter à la surface.
Noir dans son genre littéraire car l'auteur achève son lectorat par une fin encore plus sombre. Alors non, point d'Arsène Lupin pour enlever la belle et l'amener dans son repère de l'Aiguille Creuse. Maurice Leblanc était beaucoup plus tendre avec ses personnages y compris les plus vils. Stanislas Petrosky s'acharne à abattre méthodiquement son Isabelle mais peut-être nous réserve-t-il un secret de dernière minute ?
Stanislas sait surprendre par son style et emmener ses liseurs vers la curiosité. Il nous fait découvrir, de par la profession de nos deux tourtereaux, son ancien métier de thanatopracteur. Il pose aussi d'habiles et furtifs jalons au détour de quelques paragraphes pour permettre d'expliquer la conclusion du bouquin. Ne vous attendez pas non plus à de longues descriptions du paysage normand, qu'il fréquente, le format ne le permet pas. Mais le choix du lieu et de ses falaises abruptes connues du monde entier est en adéquation avec la chute vertigineuse de son personnage principal.
Je ne peux que vous conseiller de vous frotter à l'écriture simple, non simpliste, et directe de Stanislas Petrosky même si ce livre est compliqué à trouver en broché (sauf en occasion), il existe encore en numérique
C'est là le propos de ce roman noir. Noir comme l'abîme dans lequel va s'enfoncer Isabelle, le lecteur devient spectateur de sa lente descente en enfer. La peine se transforme très rapidement en dépression, telle un tsunami qui emporte tout sur son passage. La jeune femme largue totalement les amarres, son esprit se laisse happer par cette houle de tristesse et de désespoir jusqu'à ne plus être relié au réel. Une folie douce que nenni, celle-ci est oppressante, dévastatrice et possessive au point de prendre tout l'espace et de ne plus laisser sa victime remonter à la surface.
Noir dans son genre littéraire car l'auteur achève son lectorat par une fin encore plus sombre. Alors non, point d'Arsène Lupin pour enlever la belle et l'amener dans son repère de l'Aiguille Creuse. Maurice Leblanc était beaucoup plus tendre avec ses personnages y compris les plus vils. Stanislas Petrosky s'acharne à abattre méthodiquement son Isabelle mais peut-être nous réserve-t-il un secret de dernière minute ?
Stanislas sait surprendre par son style et emmener ses liseurs vers la curiosité. Il nous fait découvrir, de par la profession de nos deux tourtereaux, son ancien métier de thanatopracteur. Il pose aussi d'habiles et furtifs jalons au détour de quelques paragraphes pour permettre d'expliquer la conclusion du bouquin. Ne vous attendez pas non plus à de longues descriptions du paysage normand, qu'il fréquente, le format ne le permet pas. Mais le choix du lieu et de ses falaises abruptes connues du monde entier est en adéquation avec la chute vertigineuse de son personnage principal.
Je ne peux que vous conseiller de vous frotter à l'écriture simple, non simpliste, et directe de Stanislas Petrosky même si ce livre est compliqué à trouver en broché (sauf en occasion), il existe encore en numérique
