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Critique de tripackbyron


Ce livre a attiré mon regard dans ma bobliothèque municipale avec sa couverture très colorée et son titre aguicheur.
En lisant la 4ème de couv' je me suis dit que ce livre me plairait, j'ai découvert que l'action se déroulait à Dunkerque, et y habitant et ayant fait carnaval pendant plus de 30 ans ('jusqu'à ce que mon dos me dise "STOP"), je me suis dit que décidément ce livre était pour moi.
Les tout débuts m'ont conforté dans mon opinion, que ce soient les extraits en 2ème de couv', la dédicace que l'auteur offre à ses gamins ou la référence à la chanson de Serge GAINSBOURG "Aux enfants de la chance" que j'apprécie beaucoup.
Je ne connaissais pas du tout Stanislas PERTROSKY, et le fait de ne pas avoir lu les deux premiers tomes de la série "Requiem" m'a un peu handicapé pour la compréhension de certaines blagues.
Dès la 1ère de couv' on est prévenu que c'est un roman policier (genre dont je suis grand fan) mais pas que ... et en effet c'st bien un polar très bien ficelé qui nous laisse dans l'incertitude jusqu'à la toute dernière page. Et en prime, c'est un roman très humoristique, plein de jeux de mots et de trouvailles linguistiques, très cru et porté sur les galipettes ( ce qui ne me dérange pas mais pourrat en choquer certains, même si je pense bien que ceux-là ne seraient de toute façon pas attirés par ce genre de livre). C'est vrai que l'auteur marche sur les traces de Frédéric DARD.
L'auteur dénonce violemment l'embrigadement des enfants et des jeunes par des terroristes agissant au nom d'une religion, et en ce sens ce livre est salutaire, car il s'en prend à toutes les dérives, de quelque camp qu'elles viennent.
Etant Dunkerquois, j'ai quelques réserves à émettre sur le traitemant du carnaval qui montre surtout des jeunes avinés, au bord du coma éthylique, alors oui, il ne faut pas le nier, ça existe mais ce n'est pas la règle absolue.
La règle serait plutôt de boire un coup pour être dans l'ambiance mais pas trop pour pouvoir profiter pleinement de la fête.
Une autre chose m'a interpellé : les Dunkerquois "d'origine" ne parlent pas du tout ch'ti et ont même du mal à la comprendre, car ni Dunkerque ni même Bergues ( décor du film "Bienvenue chez les Ch'tis ) ne sont en pays ch'ti mais en pays flamand.
Ce roman a été pour moi une lecture plaisante, j'ai passé un bon moment et j'ai beaucoup souri. A l'occasion, je lirai les deux premiers tomes des aventures de ce curé hors du commun.
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