Tout le roman est construit de la même façon : un chapitre consacré à Tess, le suivant concerne Emma, ensuite, c'est le tour de David, enfin, c'est de Nathan de qui il s'agit. Puis, cela recommence, Tess, Emma, David et Nathan... et encore. Comme une grande roue qui n'en finit pas de tourner. Et le lecteur est heureux de retrouver chacun des personnages, de comprendre ce qui leur est arrivé, cherche à savoir s'il y a un lien entre ces personnages.
Tour à tour, on s'attache aux personnages. À un moment, plus à l'un qu'à l'autre, puis, c'est un autre qui emporte notre coeur. À chaque fin de chapitre, il y a une tristesse de quitter le personnage dont l'auteure nous parle, mais, cette tristesse est très vite remplacée par le plaisir de retrouver l'autre protagoniste. Au fur et à mesure, on émet des suppositions mais
Diane Peylin attend la fin du livre pour nous donner les clés. Et pourtant, même sans savoir où l'on va, on se laisse porter.
Il faut dire que la plume est magnifique. Tour à tour, brève, percutante, subtile, puis poétique, avec des phrases que l'on lit à haute voix juste pour le plaisir de la langue.
Grâce aux indices donnés par
Diane Peylin, j'ai fini par deviner certains rôles, mais pas tous, le sens réel du livre est révélé dans les derniers chapitres. Et c'est magique.
Ce livre qui parle du prince charmant qui se transforme en ogre, de l'homme attentionné qui est, en vérité toxique, qui raconte des violences familiales, est un vrai bijou. J'ai eu un véritable coup de coeur pour
La grande roue.
Maintenant que j'ai découvert
Diane Peylin, je vais m'empresser de me procurer
Même les pêcheurs ont le mal de mer, de la même auteure.
Je remercie sincèrement Babelio et les Éditions Les Escales, pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une opération Masse Critique.
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