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Critique de FritzLangueur


Un peu par hasard, en classant un énorme don de livres que l'on m'a fait, je suis tombé sur ce titre. Souvenir de jeunesse remontant de la mémoire, cet ouvrage faisait partie de la liste des oeuvres interdites à la maison. Pour paraphraser Guitry, mon père avait raison ! Je ne sais pas laquelle des deux raisons tient le plus de ne pas aimer « Les amours singulières » ? Son côté licencieux ou bien alors son style littéraire anecdotique ? Véritable compilation des tabous sexuels (inceste, prostitution, pédophilie…) les deux récits donnent l'impression d'être rédigés par un vieil onaniste pervers, certes érudit, mais à l'esprit malsain. Entre Madame Bertin et le baron de Gloeden, un seul salut : la fuite ! Sinistres personnages à l'effrayante arrogance tous deux sont insupportables. On peut y voir une sévère critique sociétale de la fin du 19ème siècle où hypocrisie et petits arrangements sont de mises, certes. Mais dans ce cas, il aurait fallu moins de condescendance de la part de l'auteur, qui semble se délecter de ses propres mots. Il n'y a pourtant aucune raison. le simplisme de l'ensemble (deux historiettes rédigées à la va vite) donne plutôt dans l'intention de choquer que de dénoncer des faits. Deux ans après, Roger Peyrfitte ne reconduit pas l'exploit de son premier roman « Les amitiés particulières » qui était lui beaucoup plus approfondi, et véritable témoignage d'une époque.
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