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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« La vérité est l'invention d'un menteur. » dit le philo-physicien Heinz von Foerster.
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Une famille noble du Téhéran des années 40 — sous les yeux d'un de ces fils de 13 ans, forme de narrateur moral idéal, se faufilant pour nous relater les conversations des adultes, monde de mensonges sous couvert de respectabilité — dépeinte avec la mécanique et la qualité d'une excellente pièce de boulevards.
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De merveilleux personnages, pris dans d'interminables tractations, d'un comique de répétitions, variations d'embrouilles et de scandales, de dissimulations, mais surtout de la grandiose mythomanie de son chef de famille, l'oncle Napoléon.
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Avec un accent de roman classique russe du 19ème, on s'amuse du ridicule de cette micro-société, avec une dynamique d'intrigue en crescendo sur trois années, efficace. Encore un grand personnage littéraire que ce valet, Mash Ghassem, pivot burlesque, bavard maladif, accentuant cette familiarité.
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L'épilogue, manquant sans doute d'un peu de matière, ce narrateur n'ayant apparement pas pris d'épaisseur à la suite de sa vie, confirmant son rôle de simple témoin de cette histoire — sa part d'intrigue, amoureuse et familiale, n'ayant finalement que peu d'importance, justifiant son rôle d'oeil de Sirius — laisse un peu à désirer.
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Sinon, c'est un régal, taillé pour durer.
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Ce roman, paru en Iran en 1973, est considéré comme l'un des chefs d'oeuvre de la littérature iranienne du 20ème siècle.
Il raconte l'histoire d'une famille de Téhéran, vue par un adolescent, coincé entre son oncle, le patriarche, et tous les membres du clan, notamment sa cousine Leyli dont il est éperdument amoureux. le roman, qui se situe pendant les années 1940-42, raconte comment la mythomanie de l'oncle tyrannique vire à la paranoïa la plus délirante. Au passage, l'auteur se moque gentiment du peuple iranien, de sa méfiance de l'étranger et de son caractère fanfaron.
Nous sommes entre Feydeau et Tartarin de Tarascon, avec un parfum de jasmin. C'est souvent drôle, toujours décalé, et parfois touchant. le théâtre n'est pas très loin et l'on ne sort jamais du décor unique constitué par l'enclos familial et ses dépendances voisines. Seul bémol, l'auteur se répète un peu au fil des 600 pages du livres, d'où des longueurs et un certain sentiment de lassitude.
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Des personnages hauts en couleur, des coups de théâtre, des gags qui s'enchaînent, des moralistes, des cocus, des idiots, des combinards, une amoureuse, des excité(e)s... et surtout l'oncle qui se prend pour Napoléon... le tout entremêlé en 3 familles qui vivent côte à côte, aristocratie (toute petite) persane oblige.
Cette pépite est à découvrir, ne serait-ce que pour avoir une vision différente de l'Iran. (Ecrit dans les années 70)
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