et dans la confusion d'un nouvel alphabet
le métronome du cœur prend ses distances
lorsque tu te replies tel un origami.
L'aventure de nouveau
chemine en toute précarité.
ton reflet dans le miroir
plus jamais
plus jamais ne t'effraie.
La peau lisse des proverbes
dévoile leurs mensonges.
Chante l'obscurité un air de poisson-lune.
Dans l'attente de la lame qui ne coupe pas
paisibles vibrations de l'eau.
Magie des pas
rasant le temps qu'il fait.
Par la grâce de la méditation
la poésie se conjugue au quotidien.
Sous ankylose
le matin est tombé sur la tête.
la poésie se suffit à elle-même.
Exigeante souveraineté
telle une tache de naissance.
Souveraineté de l'écriture
gardienne de tous les lendemains.
maisons hantées de ma jeunesse
vos murs transpirent mémoire de tristes nuits
vos portes s'ouvrent sur chair de poule.