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Critique de JIEMDE


Pas évident de chroniquer un livre tel que La femme intérieure, d'Helen Phillips, traduit par Christophe Claro. Un de ces livres qu'on ne peut classer dans un genre et dont on ressort sans pouvoir dire si on l'a aimé ou pas. Un livre d'ambiance, inquiétante et fascinante à la fois. Un livre dont la profondeur contraste avec la simplicité du style, accessible, simple et direct. Un livre où la banale réalité du quotidien se confond avec la troublante et angoissante dualité de Molly.

Paléobotaniste et mère de deux enfants Viv et Ben, Molly effectue des fouilles sur La Fosse, le terrain d'une ancienne station-service Phillips 66. Au milieu des habituels fossiles, elle y a découvert plusieurs objets de datation étonnamment récente, ainsi qu'une bible ou « Il » est devenu « Elle », déclenchant curiosité et passion. Lorsque son mari s'absente une semaine pour un déplacement professionnel, une intruse débarque dans sa maison et dans sa vie. Une intruse qui n'est autre qu'elle-même, venue solder une immense douleur du passé.

Difficile et inutile d'en dire davantage sur ce livre qui inaugure la collection Vice caché de Cherche Midi, élu – excusez du peu - meilleur livre de l'année par le NY Times et le Washington Post. Un livre qui explore et interroge la maternité, le deuil, la complexité des êtres, les passions exacerbées ou la variabilité des destinées. Un livre où la frontière entre réalité et monde parallèle est ténue. Un livre sous tension permanente. Un livre qu'on adorera, qui intriguera ou que l'on rejettera, mais qui ne laissera probablement aucun lecteur insensible…
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