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Critique de pierreduponttaravel
Le livre de Philonenko n'est en aucun cas recommandable. Tout d'abord, il est truffé d'erreurs historiques et biographiques. Une parmi des dizaines d'autres : il fait naître Carpentier en 1896 (il insiste beaucoup sur cette date pour signaler son jeune age face à des adversaires plus âgés) alors qu'il a vu le jour en 1994. Quand il évoque le championnat d'Europe des poids lourds en 1913 entre G. Carpentier et Bombardier Wells, il prétend que ce dernier était noir, et que le combat avait été problématique à cause des ségrégationnistes. Ors, Bombardier Wells était un bon Anglais blanc. Autre exemples : dans le dernier chapitre consacré à Norman Mailer, il évoque la seconde carrière de Foreman. Je cite " Il a bien essayé de reprendre les gants, mais ça n'a pas marché, même contre des boxeurs médiocres, et il a fait marche arrière". Comment peut-on affirmer ça alors que Foreman est redevenu champion du monde (d'une fédération) et qu'il a perdu son titre contre Hollyfield lui-même ?
Ce ne sont que deux exemples parmi des dizaines d'autres. Bref, les erreurs grossières s'accumulent dans ce livre et il est d'ailleurs étonnant que le manuscrit ait réussi à passer le filtre de la relecture éditoriale.
D'autre part, Philonenko se permet des "interprétations" subjectives des personnalités de certains boxeurs qui frisent l'indécence. Voir par exemple les pages surréalistes qui concernent Ray Sugar Robinson. Son jugement de l'homme (qu'il n'a jamais rencontré) est proprement hallucinant de bêtise et de fanatisme.
Philonenko oublie, c'est vrai, de parler de grands champions tel que Robert Willemain ainsi que beaucoup d'autres.
J'ose espèrer que ce monsieur pratiquait ses cours de philosophie universitaires avec davantage de sérieux et de rigueur. J'en doute quand je lis le chapitre 'Norman Mailer et le combat du siècle", galimatias de réflexions pseudo-philosophiques incompréhensibles. Monsieur Philonenko devrait cesser de parler du noble art.
Ce ne sont que deux exemples parmi des dizaines d'autres. Bref, les erreurs grossières s'accumulent dans ce livre et il est d'ailleurs étonnant que le manuscrit ait réussi à passer le filtre de la relecture éditoriale.
D'autre part, Philonenko se permet des "interprétations" subjectives des personnalités de certains boxeurs qui frisent l'indécence. Voir par exemple les pages surréalistes qui concernent Ray Sugar Robinson. Son jugement de l'homme (qu'il n'a jamais rencontré) est proprement hallucinant de bêtise et de fanatisme.
Philonenko oublie, c'est vrai, de parler de grands champions tel que Robert Willemain ainsi que beaucoup d'autres.
J'ose espèrer que ce monsieur pratiquait ses cours de philosophie universitaires avec davantage de sérieux et de rigueur. J'en doute quand je lis le chapitre 'Norman Mailer et le combat du siècle", galimatias de réflexions pseudo-philosophiques incompréhensibles. Monsieur Philonenko devrait cesser de parler du noble art.
