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Critique de ileana
Un des chapitres que j'ai apprécié le plus : celui intitulé 'Le beau est toujours bizarre'. Pascal Pia cite le poète : « L'irrégularité, c'est-à-dire l'inattendu, la surprise, l'étonnement sont une partie essentielle de la beauté », p96. Pour illustrer le propos, une reproduction (fragment) de ‘La Mort de Sardanapale' de Delacroix, 1827.
De manière générale, cet essai offre une profusion de citations de Baudelaire et des illustrations bien choisies.
Un autre chapitre plaisant, ‘Le dandy'. Cependant, sur l'ensemble je suis restée sur ma faim. Par exemple l'auteur ne parle pas du travail de traducteur de Baudelaire et de son affinité pour l'oeuvre d'E A Poe. Autre regret : des chapitres obscurs, par exemple celui sur Sainte-Beuve. Cet essai aurait-il mal vieilli ? Il date de 1952.
Deux extraits, il est question du désenchantement de Baudelaire, qui, dans sa première jeunesse était un admirateur sincère de Victor Hugo :
Baudelaire écrit dans une lettre à sa mère au sujet du recueil Chansons des rues et des bois : « c'est horriblement lourd. Je ne vois dans ces choses-là, comme en beaucoup d'autres, qu'une nouvelle occasion de remercier Dieu, qui ne m'a pas donné tant de bêtise. (1865) » p150.
(autre source https://www.actualitte.com/article/patrimoine-education/victor-hugo-stupide-baudelaire-rejoue-l-epreuve-du-bac-de-francais/49632)
Et un autre extrait tiré du ‘Salon de 1846' :
« M. Victor Hugo, dont je ne veux certainement pas diminuer la noblesse et la majesté, est un ouvrier beaucoup plus adroit qu'inventif, un travailleur bien plus correct que créateur. [ ] M. Victor Hugo laisse voir dans tous ses tableaux, lyriques et dramatiques, un système d'alignement et de contrastes uniformes. L'excentricité elle-même prend chez lui des formes symétriques. Il possède à fond et emploie froidement tous les tons de la rime, toutes les ressources de l'antithèse, toutes les tricheries de l'apposition. C'est un compositeur de décadence ou de transition, qui se sert de ses outils avec une dextérité véritablement admirable et curieuse. M. Hugo était naturellement académicien avant que de naître [ ]. »
De manière générale, cet essai offre une profusion de citations de Baudelaire et des illustrations bien choisies.
Un autre chapitre plaisant, ‘Le dandy'. Cependant, sur l'ensemble je suis restée sur ma faim. Par exemple l'auteur ne parle pas du travail de traducteur de Baudelaire et de son affinité pour l'oeuvre d'E A Poe. Autre regret : des chapitres obscurs, par exemple celui sur Sainte-Beuve. Cet essai aurait-il mal vieilli ? Il date de 1952.
Deux extraits, il est question du désenchantement de Baudelaire, qui, dans sa première jeunesse était un admirateur sincère de Victor Hugo :
Baudelaire écrit dans une lettre à sa mère au sujet du recueil Chansons des rues et des bois : « c'est horriblement lourd. Je ne vois dans ces choses-là, comme en beaucoup d'autres, qu'une nouvelle occasion de remercier Dieu, qui ne m'a pas donné tant de bêtise. (1865) » p150.
(autre source https://www.actualitte.com/article/patrimoine-education/victor-hugo-stupide-baudelaire-rejoue-l-epreuve-du-bac-de-francais/49632)
Et un autre extrait tiré du ‘Salon de 1846' :
« M. Victor Hugo, dont je ne veux certainement pas diminuer la noblesse et la majesté, est un ouvrier beaucoup plus adroit qu'inventif, un travailleur bien plus correct que créateur. [ ] M. Victor Hugo laisse voir dans tous ses tableaux, lyriques et dramatiques, un système d'alignement et de contrastes uniformes. L'excentricité elle-même prend chez lui des formes symétriques. Il possède à fond et emploie froidement tous les tons de la rime, toutes les ressources de l'antithèse, toutes les tricheries de l'apposition. C'est un compositeur de décadence ou de transition, qui se sert de ses outils avec une dextérité véritablement admirable et curieuse. M. Hugo était naturellement académicien avant que de naître [ ]. »
