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Critique de Lecturepissenlit


Dans son nouveau livre J'aimerais tant que tu sois là, Jodi Picoult nous (re)plonge au coeur de la pandémie de Covid-19.
Nous suivons Diana, une jeune femme New-Yorkaise de 30 ans qui travaille dans le monde de l'art. Son fiancé, Finn est quant à lui médecin à l'hôpital.
Alors qu'ils avaient prévus de belles vacances en couple aux îles Galapagos, le virus du Covid-19 s'abat sur le monde entier.
New-York commence à être touché et tous les médecins sont réquisitionnés. Ne pouvant donc partir en vacances, Finn convainc Diana de partir sans lui et de profiter de ce voyage plutôt que de rester à New-York et perdre l'argent du voyage.
Diana s'envole donc seule pour les Galapagos et se retrouve confinée sur l'île d'Isabela pendant plusieurs semaines pendant que Finn, resté à New-York fait face à la plus terrible épidémie que le monde a connu depuis la grippe espagnole en 1918.
J'ai lu un bon nombre de romans de Jodi Picoult, et celui-ci est assez spécial. On retrouve la patte Jodi Picoult c'est-à-dire des descriptions très détaillées, une psychologie des personnages travaillée et soignée, aucun détail laissé au hasard.

Là où ce livre se distingue de ses précédents ouvrages c'est qu'on n'a qu'un point de vue, celui de Diana. D'habitude dans les livres de Jodi Picoult, les chapitres alternent entre plusieurs personnages qui ont un point de vue ou un avis différent sur la situation et sur les évènements dont il est question.
Dans la première partie nous suivons exclusivement Diana dans ses pérégrinations sur l'île d'Isabela mais la situation à New-York est retranscrite via quelques e-mails envoyés par Finn où il décrit la situation sanitaire épouvantable et son désarroi face à tout cela.

La fin de la première partie s'achève sur un plot twist incroyable que je n'ai pas vu venir tellement j'étais emportée par le récit. J'en ai même un peu voulu à l'autrice de nous faire ça (mais ça n'a pas duré bien longtemps, elle a su se rattraper !).
J'ai vu beaucoup de séries TV qui se passaient pendant l'épidémie de Covid-19. Beaucoup faisaient le choix de s'éloigner un peu de la réalité, d'autres ne retranscrivaient la période qu'au travers les masques et le confinement.
J'aimerais tant que tu sois là est le premier livre qui parle de l'épidémie de Covid-19 que je lis, et c'est un magnifique hommage au travail des soignants pendant cette période. Tout y est merveilleusement bien décrit, notamment la petite angoisse du virus qui touche 2 ou 3 personnes âgées par pays et qui devient rapidement incontrôlable, saturant les services de réanimations et les morgues. J'ai aimé les détails, la violence des descriptions, car il ne faut pas oublier que certains médecins ont donné tout ce qu'ils avaient, et même leur vie parfois, pour sauver les malades.
Pour moi il n'est pas trop tôt pour parler de cela (comme j'ai pu le lire). C'est une belle mise en lumière des soignants et je remercie Jodi Picoult pour cela.

Sur une note plus légère, j'ai été émerveillée par les Galapagos. Jodi Picoult a fait un travail de recherches remarquable sur la faune et la flore, sur l'histoire de l'archipel… Je me suis amusée à googleliser les lieux dont elle parlait dans son livre, et j'avais sous les yeux exactement ce que j'avais imaginé en lisant le livre tellement tout était parfaitement retranscrit.

Merci aux éditions Actes Sud pour l'envoi de ce roman (et d'un petit mot personnalisé qui fait vraiment plaisir) et merci à Pierre pour cette masse critique et pour proposer des livres de qualités comme celui-ci.
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