11 avr. 2023 #litterature #jodipicoult
L'auteure de *Mille petits riens* revient avec un roman qui donne littéralement une bouffée d'oxygène !
📘 **J'aimerais tant que tu sois là**, en librairie le 3 mai !
Il est égoïste de penser que les humains ont le monopole du chagrin. Il existe des preuves solides montrant que les éléphants font le deuil de ceux qu’ils aiment.
Je voulais qu’elle voie de ses propres yeux que l’amour ne dépend absolument pas de ce qu’on regarde, mais entièrement de la personne qui regarde.
Pendant que Christina me tenait la main et que Mme Mina serrait celle de maman, il y a eu un moment-un souffle, un battement de coeur-où toutes les différences d'éducation, de niveau social et de couleur de peau se sont évaporeés, tels des mirages dans le désert.Un moment où nous étions tous égaux et où il n'y avait plus qu'une femme qui aidait une autre.
Si j'avais su alors ce que je sais aujourd'hui, j'aurais dit au maire que le fait de mettre des éléphants ensemble ne signifie pas qu'ils noueront des rapports amicaux. Les éléphants ont leur propre personnalité, tout comme les êtres humains, et de même que rien ne permet de penser que deux humains qui se rencontrent par hasard deviendront amis, deux éléphants ne vont pas se lier pour la seule raison qu'ils appartiennent à la même espèce. (p.14)
Quand la vie vous sourit, vous ne trouvez pas ça bien grave qu’un vieux type blanc pense naturellement qu’un Noir dans un hôtel de luxe ne peut être qu’un employé de l’établissement.
J'ai toujours cru que nous étions les architectes de notre propre destin.
Il y a deux façons de voir un mur. Soit on le construit pour tenir à l'écart les gens qui nous font peur, soit on le construit pour enfermer les gens qu'on aime.
Dans les deux cas, on creuse un fossé.
Le monde peut se transformer en un battement de coeur. La vie est toujours un pari incertain, jamais une valeur sûre.
Il faut que vous sachiez qu'il y a en Afrique quelque chose d'éminemment romanesque. Vous regardez un coucher de soleil et vous pensez que la main de Dieu vous est apparue. Vous voyez le bond souple et majestueux d'une lionne et vous en oubliez de respirer. Vous vous émerveillez devant le trépied géant d'une girafe penchée au-dessus de l'eau. Il y a en Afrique, sur les ailes de certains oiseaux, des bleus iridescents que vous ne verrez jamais ailleurs dans la nature. En Afrique, dans la chaleur de la mi-journée, des bulles se forment dans l'atmosphère. Quand on est en Afrique, on se sent primordial, niché dans le berceau du monde. Avec un tel décor, fait-il s'étonner que les souvenirs se teignent en rose ?
Mère un jour, mère toujours.